La Conférence annuelle des Ambassadeurs de l’Union européenne (UE) en Afrique de l’ouest ainsi que le Comité d’orientation stratégique (COS) de l’Union avec la CEDEAO et l’UEMOA ont démarré ce lundi à Lomé, après une cérémonie d’ouverture présidée par le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey, a constaté l’Agence Savoir News.
Prévues pour prendre fin vendredi, ces conférences se situent dans le cadre de la stratégie de partenariat entre l’Afrique de l’Ouest et l’UE.
Les assises de Lomé entendent créer des cadres de dialogues et de concertation inter-Etats, en vue de répondre aux objectifs de l’UE. Principaux sujets inscrits à l’agenda des débats : la piraterie maritime, la sécurité maritime, le terrorisme et la migration.
« La migration, question à l’échelle européenne aura une place importante dans les débats. Les sujets liés à l’intégration économique régionale, ainsi que les relations entre l’UE et l’Afrique de l’ouest seront également, débattus » a souligné l’Ambassadeur de l’UE au Togo Nicolas Berlanga Martinez.
Selon le ministre togolais des affaires étrangères, cette rencontre dont « l’importance relève de l’évidence la plus manifeste revêt, à plusieurs titres, un symbole fort ».
« Rendez-vous d’actualité, ce séminaire sera l’occasion, pour les augustes participants que vous êtes, d’échanger sur les sujets placés au cœur des préoccupations mondiales du moment. Aborder des concepts aussi divers que variés comme les migrations, les changements climatiques, l’intégration régionale, la démographie et la jeunesse vous permettra, représentants de l’Union Européenne en Afrique de l’Ouest, de contribuer à enrichir la réflexion qui se mène en vue de solutionner les principales difficultés qui entravent l’émergence du continent », a précisé M.Dussey.
« L’Europe et l’Afrique sont en croisade contre les fléaux qui hypothèquent l’avenir de l’humanité. Il est donc impératif que les liens de coopération se renforcent davantage entre ces deux continents pour instaurer un ordre nouveau de paix et de sécurité en lieu et place de la terreur et de la crainte qui se sont emparés de chaque habitant de la terre. Atteindre un objectif aussi noble passe, sans aucun doute, par la maîtrise de nos mers et océans », a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie togolais n’a pas manqué de rappeler aux participants, le grand rendez-vous du 15 octobre à Lomé : le sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique.
Pour le ministre, le Togo « ne saurait douter un seul instant de l’intérêt porté par l’Europe pour cette réunion d’importance capitale dans un monde où l’océan, en sus d’être pourvu de richesses inestimables qui participent au développement des Etats, est le lieu de manifestation de phénomènes négatifs tels que le terrorisme, la piraterie, les trafics illicites et la pollution ».
« Il me paraît crucial, à cet effet, de vous informer que le processus d’élaboration de la Charte sur la sécurité maritime suit son cours. Le Comité technique spécialisé chargé des questions de défense, de sûreté et de sécurité (CTSDSS), réuni à Addis Abeba, du 1er au 04 juin 2016, vient d’entériner le projet de Charte, validé par un atelier auquel ont participé les représentants des Etats membres de l’Union Africaine, des Communautés Economiques Régionales et des experts indépendants. Cet atelier a eu lieu du 25 au 27 avril 2016 dans la capitale éthiopienne », a annoncé M.Dussey.
Le principal enjeu du sommet du 15 octobre, est l’adoption de cette charte. Une fois approuvé dans la capitale togolaise, ce document sera soumis au Conseil de sécurité de l’ONU. FIN
Junior AUREL
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