Quelque 37 députés ont été sensibilisés ce mercredi à Lomé pour une budgétisation sensible à la protection de l’enfant et la promotion de la Santé et Droit Sexuel et Génésique (SDSG) des adolescents, a constaté une journaliste de Savoir News.
Organisée par le Réseau de Lutte contre la Traite des Enfants au Togo (RELUTET) en partenariat avec l’Association Togolaise pour le Bien Etre Familiale (ATBEF), cette rencontre a pour but d’outiller les parlementaires sur la santé génésique et droits sexuels et l’éducation sexuelle complète. La rencontre a reçu l’appui financier de Plan International Togo et l’Union Européenne.
« Le bien-être de l’enfant est l’ultime objectif vers lequel nous devons tendre, gouvernants, société civile, partenaires au développement, parents et communautés. Cependant, les actions menées jusqu’alors en collaboration avec les acteurs de protection restent fortement ébranlées par la persistance de certaines pratiques justiciables qui compromettent l’évolution de l’enfant.
Il est à relever également comme défis, la mobilisation des ressources », a indiqué Mme Bassasse Ali-Tiloh (représentante de la ministre de l’action sociale).
« Il est impérieux d’agir de façon coordonnée, afin de préserver surtout la santé de nos enfants, leur dignité et leur avenir pour le développement de notre cher pays », a-t-elle ajouté.
Cette journée, a donc pour finalité d’amener les parlementaires à voter un budget plus conséquent en faveur de la protection des enfants et adolescents.
« Cette journée est pour nous, l’occasion de nous approprier la question sensible de la protection des enfants et de la santé des adolescents pour que dorénavant, nous sachions comment porter une attention particulière à ces problèmes au cours de nos sessions budgétaires. Nous remercions les organisateurs qui ont souhaité attirer notre attention sur ces faits », a confié Mme Kolani-Bakali (1er rapporteur de la commission des droits de l’homme à l’Assemblée nationale).
Il est à la noter que le Togo a ratifié la convention relative aux droits de l’enfant (CDE) en 1990 et la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) en 1998, la loi n°2007-017 portant code de l’enfant en 2007 et la loi n°2007-005 portant code de la santé de la reproduction.
Il a également pris récemment des engagements pour l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des adolescents. FIN
Chrystelle MENSAH
Savoir News, la maison de l’info.