Des spécialistes en charge des marchés publics dans l’espace UEMOA (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ont entamé depuis lundi à Cotonou, cinq jours de conclave dans le cadre des 16èmes assises de l’Observatoire Régional des Marchés Publics (ORMP), a constaté l’Agence Savoir News.
Cette rencontre vise à améliorer l’efficacité du système des marchés publics au sein de l’Union. Il est recommandé aux Etats membres de veiller aux procédures de passation des marchés publics, en raison des +gré à gré+ passés dans des conditions douteuses.
L’ORMP est un comité composé des experts des huit Etats membres de l’UEMOA et de la commission qui veille à la surveillance des marchés publics notamment à l’application des directives et au suivi des reformes au niveau des Etats membres.
L’ORMP veille aussi au bon fonctionnement du mécanisme de recours non juridictionnel des soumissionnaires au niveau régional. Son rôle consiste surtout à évaluer la qualité et la performance des systèmes des Etats membres sur la base des normes standards d’évaluation de la qualité et des performances définies dans le cadre de la déclaration de Paris.
A Cotonou, les participants planchent sur plusieurs sujets notamment l’état de mise en œuvre des recommandations de la 15è réunion de l’ORMP et des directives relatives à l’éthique et à la déontologie.
Les réforme des marchés publics en Guinée Bissau, seront également abordées.
« Pour le moment, la gestion du système des marchés publics dans l’espace UEMOA s’est nettement améliorée. Nous avons des indicateurs qui permettent de suivre cette évolution. Parmi les indicateurs, nous avons le niveau des marchés de gré à gré qui ne dépasse pas 15% », a souligné Abdou Tahirou, directeur des finances publiques de la Commission de l’UEMOA, affirmant que certains pays ne respectent pas cette norme.
Au Bénin, les textes législatifs et réglementaires au Bénin, « sont pour la plupart en conformité avec les normes au sein de la Communauté », a pour sa part précisé Eugène Dossoumou (Président de l’autorité de Régulation des Marchés publics au Bénin).
« Ce qui est souvent problème chez nous, c’est la mise en œuvre des différents textes », a-t-il ajouté.
Expliquant la délicatesse de la question des marchés publics, ce dernier a indiqué qu’au regard de l’actualité, les marchés publics constituent une donnée dynamique. FIN
De Cotonou, Olphyz KOUNDE/ Rédaction
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