Les candidats ayant composé à Dapaong et à Tsévié pour le concours d’entrée dans les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI), reprendront partiellement les épreuves le 7 juin, en raison des « faits graves de fraudes », selon un communiqué du gouvernement rendu public mercredi soir.
Ces concours avaient été organisés le 12 février dernier à Lomé, Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong pour le recrutement de 1.500 élèves-instituteurs.
Une fois recrutés, les admis sont formés dans les six Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI), avant d’être déployés sur le terrain.
Selon le gouvernement dans son communiqué, une « similitude de réponses et donc de notes » dans de certaines salles des centres d’écrit de Dapaong et de Tsévié a été constatée lors de la correction des copies des candidats, entraînant une « forte présomption de fraude ».
Pour lever cette présomption, poursuit le texte du communiqué, une enquête a été diligentée à la gendarmerie nationale qui, après investigations, a établi des « faits graves de fraudes et situé clairement les responsabilités ».
« Toutes les personnes coupables de ces malversations ont écopé de sanctions immédiates et exemplaires », souligne le gouvernement.
Le gouvernement a décidé « dans un souci de justice et d’équité », de la reprise partielle du concours pour les candidats ayant composé dans ces deux localités du pays (Dapaong et Tsévié) le 7 juin prochain. FIN
Edem Etonam EKUE
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24