Meilleurs Producteurs de Coton, de groupements et des agents de la SNCT récompensés

Les meilleurs producteurs de coton, de groupements de producteurs de coton, ainsi que des agents de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) et de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (GPC) de Kolo-Kpando dans la préfecture d’Agou et de Sandal-Copé dans le Kloto, ont été récompensés, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette initiative de la NSCT, la première du genre s’inscrit dans le cadre de la promotion et de la relance de la filière cotonnière pour l’atteinte des objectifs fixés.

Elle vise à motiver et encourager les producteurs à s’intéresser à la culture de rente qu’est le coton, à redoubler d’effort et à mieux produire pour atteindre les 200.000 tonnes de coton d’ici 2022.

Les GPC dans l’Agou, comme dans le Kloto et dans le Kpélé, ont obtenu en dehors des enveloppes financières, de certificats de mérite, des casquettes et des T-shirt ainsi que des appareils de traitement et des engrais vivriers.

Pour être éligibles, les lauréats ont satisfait aux critères d’évaluation élaborés par les responsables de la NSCT pour départager les différents producteurs concurrents.

Il s’agit entre autres du respect de la superficie à emblaver (au moins 5 hectares), le taux de remboursement des crédits ; le rendement obtenu au champ, (faire au moins 1 tonne à l’hectare) ; taux de la qualité du coton (coton de 1er choix), taux de remboursement des crédits intrants et le non endettement des producteurs, le respect de la tenue des assemblée générale et la mise à jour des règlements intérieurs et statuts. Après évaluation, il faut que le producteur ou la productrice ou encore le GPC obtienne une moyenne de 12/20 pour être éligible.

Dans Kolo-Kpando (dans l’Agou), le Groupement de Producteur de Coton de Sokpo-Copé ayant obtenu une moyenne de 15/20 chacun a occupé le 1er rang en emblavant 73 ha, pour une production de 80,450 tonnes avec un rendement de 1102 kg/ha et un coton de qualité 1er choix, le taux de paiement individuel est de 100%, celui de remboursement est également de 100%. Ce qui lui a valu une enveloppe de 500.000 FCFA.

Le GPC de Wonougba-Séva ayant obtenu une moyenne de 15/20 également a occupé le 2ème rang en emblavant 55 ha, pour une production de 60160 tonnes pour un rendement de de 1094 kg/ha avec un coton de qualité 1er choix, le taux de paiement individuel est de 100%, celui de remboursement est également de 100%. Ce qui lui a valu une enveloppe de 300.000 FCFA.
Dans le Kloto, le GPC de Adjato-Copé a occupé le 1er rang pour une moyenne de 13/20 en emblavant 61 ha pour une production de 44580 kg pour un rendement de 731 kg avec un coton de qualité 1er choix. Le taux de paiement individuel est de 100%, celui de remboursement est également de 100%. Ce qui lui a valu une enveloppe de 500.000 FCFA.

Le GPC de Brezoue a occupé le 2ème rang pour une moyenne de 12/20 en emblavant 55 ha pour une production de 35460 kg pour un rendement de 645 kg avec un coton de qualité 1er choix. Le taux de paiement individuel est de 100%, celui de remboursement est également de 100%. Ce qui lui a valu une enveloppe de 300.000 FCFA.

Selon M. Batana Essowè, le souci est de faire en sorte que les producteurs vivent de leur production. Il a souhaité que les recalés de cette année soient les lauréats de l’année prochaine.

Ce dernier a également exprimé sa gratitude au chef de l’Etat Faure Gnassingbé qui a fait du secteur cotonnier, l’une des priorités de sa politique de développement.

M. Lanwi Paka Lakgnan (le directeur région cotonnière centre,) a de son côté fait le bilan de la production dans ces différentes localités, précisant que cela est très faible, lorsqu’on les compare aux productions dans les autres régions du pays.

Il a ajouté que lorsqu’on est dans ce schéma, cela entraîne des pertes économiques importantes pour les producteurs. Il a insisté sur la valeur du coton et demandé aux producteurs de chercher le rendement.

Les préfets de Kpélé, d’Agou et de Kloto ont à leur tour salué cette initiative qui permet d’inciter, de susciter les paysans à mieux faire pour gagner.
Ils ont relevé les problèmes qui sous-tendent la faiblesse de la production dans la région, l’absence de terres, la sécheresse, la paresse des jeunes et surtout l’exode de ces jeunes vers le Nigéria.

Ils ont invité les paysans à mieux faire les campagnes prochaines et convié les lauréats à maintenir le cap pour ne pas se faire dépasser. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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