Le groupe de réflexion « Sauvons le football béninois », a invité ce jeudi, le chef de l’Etat béninois Patrice Talon à s’impliquer personnellement dans la crise qui secoue le football, suite à la suspension du Bénin par la FIFA.
Le Bénin a été suspendu par le Conseil de la Fédération internationale de football association (FIFA), avec « effet immédiat », suite à l’annulation par le tribunal de Porto-Novo, du congrès électif de la Fédération Béninoise de Football (FBF).
« Conformément à l’article 38 des Statuts de la FIFA, la Fédération Béninoise de Football a été suspendue avec effet immédiat en raison de l’injonction prononcée à son égard par un tribunal local et qui empêche la tenue d’une élection », souligne la décision dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
« Le groupe souhaiterait que le président de la République engage en personne des discussions avec le président de la FIFA, afin d’éviter que les faux monnayeurs tapis dans l’administration de la FIFA ne soient plus des interlocuteurs directs de notre pays », a souligné le porte-parole de ce groupe de réflexion lors d’une conférence de presse au Hall des arts de Cotonou.
Ce groupe, composé de journalistes et reporters sportifs a estimé que le dialogue est « en panne entre le Bénin et la FIFA ».
« Le président de la République pourrait alors expliquer au président de la FIFA, notre besoin au Bénin de prendre un nouveau départ dans le secteur du football en organisant un forum de réunification de la famille du football, avant la tenue d’une assemblée générale élective », a-t-il souligné.
Le football béninois est secoué depuis des mois par une crise, situation qui a poussé la FIFA à mettre sur pied en septembre dernier, un comité de normalisation chargé de gérer les affaires courantes et d’organiser de nouvelles élections.
Prévu pour les 3 et 4 mai, le congrès électif n’a pu se tenir, le tribunal de Porto-Novo ayant pris une décision annulant ces assises, pour éviter des troubles, suite à un mouvement de protestation contre l’unicité de liste retenue par le Comité de Normalisation. La police a ensuite interdit la tenue de ce congrès sur l’ensemble du pays. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON
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