Des officiers de la Police, des eaux et forêts, ainsi que des douanes ont entamé lundi à Cotonou, un atelier de cinq jours sur les enquêtes de crimes transnationaux organisés et les textes en vigueur au Bénin en la matière, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette initiative conjointe du gouvernement béninois et du Bureau du Programme d’assistance internationale de formation des officiers chargés d’appliquer la loi du Département de la justice des Etats-Unis (ICITAP), s’inscrit dans le cadre de la collaboration qu’entretiennent les Etats-Unis et le Bénin dans le domaine de la sécurité.
L’ouverture des travaux a été présidée par le Général Louis Philippe Houndégnon, représentant du ministère de la sécurité et Mme Lucy Tamlyn, Ambassadeur de Etats-Unis au Bénin.
Durant ces cinq jours, les participants auront à aborder des questions relatives à l’importance de l’intégrité dans l’application de la loi et dans les enquêtes, le développement méthodique de l’enquête protectrice et la coopération transfrontalière, en conformité avec la loi. La rencontre leur permettra également de renforcer leur éthique professionnelle ainsi que leur relation de travail avec les officiers de police judiciaire d’autres agences et même avec le procureur.
Selon Mme Tamlyn, la criminalité transfrontalière évolue jour après jour, sous nos yeux et sous des formes diverses, plus redoutables et plus sophistiquées les unes que les autres.
« Face aux groupes criminels qui font fi de nos frontières et de notre volonté commune de paix, de sécurité, et de tranquillité, nous devrons multiplier des initiatives comme celles-ci, en vue d’éradiquer ce fléau », a-t-elle souligné.
Pour le général Houndegnon, la criminalité transfrontalière a atteint des proportions si bien qu’aujourd’hui, tous les moyens y sont mis en œuvre par les criminels pour atteindre leurs objectifs: « nous devons rester éveillés face à ce fléau qui menace le monde ».
« Aucun pays ne peut réussir tout seul (…), car la croissance de la criminalité internationale organisée a réussi à bouleverser des régimes, des systèmes politiques et des vies sociales », a-t-il précisé, indiquant que le gouvernement du Bénin compte sur les Etats-Unis d’Amérique pour amoindrir les effets du phénomène.
« La lutte contre la criminalité transnationale doit s’accompagner d’une adaptation de notre arsenal juridique. Nous devons orienter notre expertise au savoir-faire dans le cadre de l’unité d’action constituée », a ajouté le général Houndegnon. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON / Olphyz KOUNDE
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