L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) a organisé ce mardi à Lomé, une rencontre d’échanges dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse placée sous le thème : « Accès à l’information et aux libertés fondamentales : c’est votre droit », a constaté une journaliste de Savoir News.
La rencontre présidée par le secrétaire général du ministère de la communication, a vu la participation des représentants des syndicats des professionnels de la presse, des patrons de presse, de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et du Centre d’Information des Nations Unies (CINU).
Elle a permis dans un premier temps de délivrer le message du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) M. Ban Ki Moon à l’occasion de la célébration de cette journée.
La 23ème journée internationale de la liberté de la presse qui n’est pas en marge de l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) est l’occasion pour les Nations Unies d’appeler au respect de la profession de journaliste et des personnes qui l’exercent.
Aussi durant la rencontre, l’OTM a présenté un rapport sur l’état de la presse togolaise du 03 mai 2015 au 03 mai 2016. Le rapport présente l’état des lieux, les difficultés et les manquements de la presse togolaise.
Selon le document, le Togo occupe aujourd’hui le 88ème rang sur 180 pays au classement 2016 de RSF perdant ainsi 8 places par rapport à 2015 à cause essentiellement du nouveau code pénal qui pénalise, selon les spécialistes les délits de presse.
Les médias togolais ont quelque peu évolué durant cette période surtout en ce qui concerne le professionnalisme des organes de presse et de leurs journalistes. Cependant, beaucoup de difficultés restent à relever pour transformer les organes de presse en de véritables entreprises de presse.
« La presse en général et les médias en particulier font un travail de plus en plus professionnel qui doit être encouragé. Mais ces efforts des journalistes ne peuvent être maintenus et soutenus que par une prise de conscience de leur rôle de médiateur dans la société », a indiqué M. Augustin Sizing (président de l’OTM).
Le représentant de la HAAC, a quant à lui, émis le vœu que les médias en général et ceux du privé en particulier soient plus unis afin de jouir pleinement de cette liberté à laquelle ils aspirent.
« La HAAC souhaite fermement que les journalistes surtout du secteur privé fassent un effort pour que la confraternité prévale dans notre corporation, quelle que soit la ligne éditoriale des différentes rédactions. Cela contribuera non seulement à la plénitude d’une presse véritablement plurielle et respectueuse des normes, mais aussi au renforcement de la démocratie et à la réconciliation nationale », a souligné M. Kasséré Sabi.
Il faut rappeler que le 3 mai a été proclamée journée internationale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies depuis 1993.
C’est une occasion pour célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse, défendre les médias des attaques contre leur indépendance, se souvenir des journalistes tués parce qu’ils faisaient leur devoir. FIN
Chrystelle MENSAH
Savoir News, la maison de l’info.