« L’exercice 2015 s’est soldé par un bénéfice de 2,7 millions de dollars », a déclaré mardi, M. marcel de Souza (nouveau président de la Commission CEDEAO) à la fin de la 49ème session ordinaire du Conseil d’administration de la Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (BIDC).
La rencontre qui a eu lieu au siège de la Banque à Lomé, à été présidée par M. Bashir Mamman Ifo, Président de l’institution.
La session a surtout été marquée par la soumission des projets et l’approbation des comptes. Et selon les résultats, l’exercice 2015 a été soldé par un bénéfice de 2,7 millions de dollars contre 2 millions de dollars en 2014.
La BIDC est une institution financière internationale créée par les 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle finance notamment les infrastructures indispensables pour l’intégration, le recul de la pauvreté et surtout pour l’émergence économique des pays membres.
M. de Souza a félicité le conseil pour ce résultat. Il n’a pas manqué d’énumérer les problèmes auxquels fait face l’institution et annoncer ses priorités et urgences.
Selon le nouveau président de la Commission de la CEDEAO, la BIDC est un maillon important pour l’investissement et le développement et il est souhaitable de bâtir une union économique et douanière pour faciliter les échanges avec les pays de la CEDEAO.
« Nous souhaiterions bâtir une 16ème économie qui sera une union économique et douanière. Nous parlons de la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services. Mais ça fait 41 ans qu’on est ensemble et nous notons qu’il y a encore quelques problèmes à régler. La preuve c’est que les échanges avec les pays de la CEDEAO après 41 ans sont encore à 12%. Nous devons travailler », a-t-il martelé.
« Pour que nous puissions échanger, il faut avoir des infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires et portuaires. Ensuite, nous devons faire en sorte qu’entre des pays de la CEDEAO, il y ait une interconnexion sur tous les plans, afin que nous ayons vraiment la 16è économie », a-t-il précisé.
« Nous avons donc pris la résolution de soutenir la BIDC, en faisant des démarches auprès de certains partenaires (Chine, Corée, Inde) ou bien des pays arables, afin que nous puissions avoir suffisamment de ressources et permettre également à la BIDC de pouvoir assumer les tâches qui lui sont confiées par les pères fondateurs de la CEDEAO », a-t-il conclu.
Rappelons que la BIDC est une institution financière internationale créée par les 15 Etats membres de la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et le Togo. FIN
Ambroisine MEMEDE
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