Gestion durable des terres et de réduction des risques de catastrophes : Des agents de deux ministères et des représentants des OSC en conclave à Kpalimé

Des agents des ministères de l’environnement et des ressources forestières et de l’agriculture de l’élevage et de l’hydraulique ont entamé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation sur la gestion durable des terres, la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation aux changements climatiques, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Des représentants des Organisations de la société civile exerçant dans le domaine de la gestion durable des terres, suivent également cette formation, qui s’inscrit au titre de la composante 2 du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), initiée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières avec l’appui financier de la Banque mondiale.

Les travaux ont été ouverts par Sama Boundjouw, secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources forestières, en présence du préfet de Kloto, Assan Koku Bertin.

Objectif principal de cette rencontre: outiller les participants, afin de leur permettre d’appuyer les populations dans le but de leur résilience vis-à-vis des changements climatiques et des catastrophes naturelles.

Au total 900 agents de l’administration publique et de la société civile seront formés de mardi à vendredi sur les modules portant sur la gestion durable des terres et de réduction des risques de catastrophes au Togo.

Après cette formation, ces agents seront redéployés sur l’ensemble du pays, pour apporter leurs expertises afin de lutter efficacement contre les pertes des terres et les changements climatiques.

Dans son intervention, M. Sama Boundjouw a salué l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le gouvernement dans sa volonté d’améliorer significativement et continuellement les conditions de vie des populations.

Les effets de changements climatiques qui se manifestent par la disparition du couvert végétal, la réduction de la biodiversité, la baisse de fertilité des sols, le déficit du fourrage pour le bétail, la perte des vies humaines et du cheptel, l’amplification de la transhumance doivent interpeller tout le monde, a-t-il souligné.

Il a invité les participants à faire preuve de disponibilité, de volonté afin que les résultats escomptés soient atteints.

Officiellement lancé en février 2013, le PGICT est mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, pour un montant de 16,947 millions de dollars US.

Ce Projet vient renforcer l’arsenal des mesures nationales orientées à limiter et gérer les risques et impacts des catastrophes aux niveaux national et local.

Le PGICT vise notamment à renforcer la capacité institutionnelle de certaines institutions ciblées pour gérer le risque d’inondations et de dégradation des terres dans les zones urbaines et rurales ciblées. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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