Une trentaine de professionnels des médias (privé et public) ont été mieux outillés ce jeudi à Lomé sur le diabète, rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de la santé, a constaté une journaliste de Savoir News.
Initiée par la Plateforme des Organisations de Presse pour la Santé (PLAFOPS) en partenariat avec la représentation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo et le programme nationale de lutte contre le diabète, cette rencontre vise à informer et à sensibiliser les médias sur la maladie du diabète et surtout sa prévention.
« La sensibilisation fait partie des méthodes de lutte contre le diabète et nous avons pensé impliquer les professionnels des médias en les outillant, afin qu’ils soient nos relais auprès des populations. Jusqu’à ce jour, le diabète ne se guérit pas. Il se contrôle, mais implique beaucoup de coûts », a souligné Dr Toyi Tchamdja, coordonnateur du programme national de lutte contre le diabète.
« Le mieux pour la population, c’est de prévenir la maladie en mangeant sain, en faisant des exercices physiques et en contrôlant sa glycémie », a-t-il conseillé.
Selon Dr Lucile Imboua (représentante résidente de l’OMS au Togo), le nombre de diabétiques a fortement augmenté ces dernières années dans le monde passant de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014.
Les principales causes de cette augmentation des sujets diabétiques sont l’urbanisation rapide et anarchique d’une part et la mondialisation impliquant un changement dans les modes de vie des populations d’autre part.
Au Togo, selon une étude réalisée en 2010, la prévalence de la maladie est de 2,6% pour la tranche d’âge de 15 à 64 ans, et 95% des patients diabétiques l’ignorent d’où l’implication des médias pour une forte sensibilisation des populations.
Rappelons que le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou lorsque l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit. Il en résulte une concentration accrue de glucose dans le sang (hyperglycémie). On distingue:
Le diabète de type 1 (connu auparavant sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile) se caractérise par une production d’insuline insuffisante.
Le diabète de type 2 (appelé jadis diabète non insulinodépendant ou diabète adulte) résulte de l’utilisation inadéquate de l’insuline par l’organisme. Il est souvent la conséquence d’un excès pondéral et de l’inactivité physique.
Le diabète gestationnel est l’hyperglycémie qui est détectée pendant la grossesse. FIN
Chrystelle MENSAH
Savoir News, la maison de l’info.