Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA, opposition) a invité ce mardi, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé à prendre à bras-le-corps la situation qui prévaut à Mango, en s’impliquant personnellement dans le dossier.
La ville de Mango (environ 520 km au nord de Lomé) est en proie ces derniers mois à des manifestations violentes notamment celles enregistrées en novembre dernier et qui ont fait sept morts.
Vendredi dernier, la ville a été encore secouée : trois blessés (deux policiers et un gendarme blessés) et des dégâts matériels enregistrés, selon le ministre de la sécurité.
Mais selon des témoins, plusieurs manifestants auraient été également blessés.
« Il faut que le chef de l’Etat s’implique personnellement, car la situation perdure », a insisté sur Radio Victoire Fm, Mme Adjamagbo-Johnson.
« Il ne faut pas qu’il prenne pour parole d’Évangile, ce que lui disent certains qui pensent qu’on finira par mater la population. A force de jouer avec ce qui se passe là-bas, la situation pourrait leur échapper », a-t-elle averti, critiquant sévèrement le gouvernement dans sa manière de gérer le dossier.
« Il faut faire en sorte que ceux qui sont détenus, soient libérés. Il faut créer les conditions pour que les morts soient enterrés », a suggéré la première responsable de la CDPA.
Lundi, le Lycée de Mango, le plus grand établissement de la ville, est resté fermé toute la journée.
Selon certaines indiscrétions, cette fermeture a été ordonnée par les autorités locales qui craignent une reprise des manifestations. FIN
Edem Etonam EKUE
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