Représentants de la Mairie d’Atakpamé, des directions régionales et préfectorales de la santé, ainsi que ceux de la société civile ont bouclé ce jeudi, deux jours conclave qui leur ont permis d’élaborer le plan d’accélération de la riposte au SIDA dans la ville d’Atakpamé, localité située à environ 175 km au nord de Lomé, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Selon les statistiques, la prévalence du VIH/Sida est plus élevée en milieu urbain (3,5%) qu’en milieu rural (1,6%). Face à ces données, l’ONUSIDA a initié une stratégie mondiale de lutte contre le VIH/Sida dans les villes, baptisé : « mettre fin à l’épidémie de SIDA: les villes s’engagent, pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici 2020 ».
Et c’est dans le cadre dudit projet que l’Union des Communes du Togo (UCT) — appuyée par l’ONUSIDA, a organisé cette rencontre de deux jours à Atakpamé.
Les participants ont planché sur plusieurs thématiques notamment la situation épidémiologique de la réponse du VIH en Afrique de l’Ouest, du Centre et au Togo, la synthèse et la piste de financement, les Droits Humains-Genre, l’approche communautaire, les populations clés et le traitement 90-90-90.
Selon Dr. Amidou Moussa (directeur régional de santé des Plateaux), le Togo est déterminé pour que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, que 90% de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
La stratégie « localisation-population » doit être mise en application, a pour sa part souligné Dr. Angèle Maboudou- Klouvi.
Cette stratégie consiste à prendre en compte les zones où le VIH est très répandu notamment dans les milieux carcéraux, les professionnels de sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, a-t-elle précisé.
Précisons que quatre communes disposent de leur plan d’accélération de la riposte au SIDA : Lomé, Sokodé, Kara et Atakpamé. FIN
D’Atakpamé, Edouard KAM
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