Plan International Togo a offert au gouvernement togolais par le biais du ministère de la santé et de la protection sociale, un lot de médicaments pour la prise en charge des personnes affectées par la méningite.
D’une valeur estimée à 38 millions de F.CFA ce lot de médicaments est composé d’antibiotiques contre la méningite et de médicaments pour la fièvre, les convulsions, des solutés, et des antipaludéens.
D’autres produits médicaux tels que perfuseurs, seringues, coton, gants et sparadrap sont également compris dans le lot.
Ces médicaments vont permettre d’assurer la prise en charge des malades et de garantir la gratuité du traitement contre la méningite.
Ils seront déployés dans les formations sanitaires des régions Centrale, Kara et Savanes. Une quantité sera également positionnée dans la région des Plateaux à titre de précaution.
L’épidémie de méningite qui sévit dans la région de la Kara (nord) depuis le début du mois de janvier a déjà fait 29 décès sur 417 cas, selon le dernier bilan rendu public par le gouvernement.
Une vaste campagne de vaccination de cinq jours a été lancée le 23 février dernier à Bassar, Dankpen et dans la Plaine de Mô, les trois zones les plus touchées par l’épidémie.
Rappelons que la méningite est une infection aiguë du système nerveux central généralement causée par Neisseria meningitidis, Haemophilus influenzae, ou Streptococcus pneumoniae, bactéries encapsulées transmises de l’homme à l’homme par des gouttelettes véhiculées par l’air.
La seule méningite qui soit épidémique en Afrique est celle causée par Neisseria meningitidi, appelée méningite à méningocoque ou encore méningite cérébrospinale. C’est une maladie infectieuse et contagieuse, qui peut tuer ou laisser des séquelles neurologiques graves si elle n’est pas soignée.
La méningite à méningocoque peut donner lieu à 2 manifestations cliniques distinctes : le syndrome méningé et le purpura fulminans, forme foudroyante rencontrée dans 10% des cas. La période d’incubation dure de 2 à 10 jours.
La ponction lombaire est essentielle pour confirmer le diagnostic, mais ne doit pas retarder le traitement.
Les enfants à partir de 6 mois, l’adolescent et l’adulte jeune sont les sujets les plus touchés, 80 à 90 % des cas surviennent avant l’âge de 30 ans. La maladie devient rare après cet âge. FIN
Edem Etonam EKUE
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