Des chefs traditionnels de la préfecture de Haho ont été sensibilisés ce samedi, sur les notions de droits de l’homme, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Axée sur le thème « Chefferie traditionnelle et les droits de l’homme au Togo », la rencontre a été présidée par M. Alihou Sam-Dja, le président de la commission Nationale des Droits de l’Homme au Togo (CNDH), en présence de Togbui Agokoli IV (chef canton de Notsé), président national de l’union des chefs traditionnels du Togo.
Cette rencontre a pour objectif de sensibiliser les gardiens des us et coutumes sur les notions de droits de l’homme pour une meilleure administration des populations.
Dans son mot introductif Togbui Agokoli IV s’est réjoui du choix porté sur Notsé, la cité historique des peuples Ewé pour abriter cette journée. Il a appelé ses collègues chefs et tous ceux qui ont fait le déplacement à s’approprier des notions du Droit de l’homme, afin de mieux gérer leur cité.
Selon M.Sam Dja, la notion de droits de l’homme nous incombe tous et chacun doit jouer sa partition pour la préservation de la paix sociale.
« Il convient de revoir certaines de nos pratiques traditionnelles au regard des droits de l’homme, au sens moderne du terme. Et comme on le voit, le rôle et la responsabilité des chefs traditionnels dans la protection des droits de l’homme sont immenses, tant les défis à relever sont multiples ».
Pour M. Awo Tchangani, préfet de Haho, la promotion et la protection des droits des citoyens relèvent de la responsabilité des chefs traditionnels.
Les participants ont écouté deux communications : « la présentation sommaire de la CNDH » et le « rôle et responsabilité des chefs traditionnels dans la protection des droits de l’homme ». M. Ayim Palamwè, (l’un des communicateurs) a encouragé les chefs traditionnels à s’approprier les droits de l’homme, afin de bien accomplir leur mission, car « c’est en cela qu’ils pourront régler les relations de bon voisinage, de fraternité et de solidarité entre les administrés, afin de sauvegarder la paix et renforcer la cohésion sociale ». La rencontre a été suivie d’échanges.FIN
De Notsé, GYBA LE PRINCE
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