Le Fond National de lutte contre la Corruption (Fonac) a dénoncé ce vendredi, des « violations » du code électoral par certains candidats à la présidentielle du 6 mars prochain.
« L’article 64 du code est violé allègrement depuis plusieurs semaines », a affirmé Jean-Baptiste Elias, le président du Fonac lors d’une conférence de presse.
A en croire ses propos, le code interdit non seulement aux préfets, ministres, ambassadeurs de battre campagne en période électorale, mais aussi l’utilisation des moyens de l’Etat pendant ladite période.
Jean-Baptiste regrette le fait que ces dispositions du code ne soient pas respectées avant d’inviter toutes les personnes engagées dans le processus électoral à se conformer à ces dispositions.
Le président du Fonac a également dénoncé les irrégularités dans l’opération d’élaboration et de distributions des cartes d’électeurs. Selon le conférencier, aucune carte d’électeur des départements de l’Atacora-Donga, du Mono-Couffo et du Zou n’est encore imprimée jusqu’à ce jour.
Pire, dans les départements où l’opération de distribution de ces cartes est effective, c’est un désordre qui s’observe.
«Il y a des gens qui sont décédés dont les cartes sont imprimées puis retirées. Des individus ont retiré plusieurs cartes d’électeurs qui portent leurs photos et nom. Il y en a qui prennent la carte d’autres citoyens et signent à la place de ceux-ci», a dénoncé Jean-Baptiste Elias.
Face à ces éléments qui amèneraient à une contestation du scrutin présidentiel, le président du Fonac invite les candidats à plus de vigilance et surtout à se faire représenter dans chaque poste de vote le jour même du scrutin.
Faut- il le rappeler, la campagne électorale a démarré vendredi dernier pour prendre fin le 4 mars. Au total, 33 candidats dont deux femmes sont en lice pour ce scrutin. FIN
En Photo: Jean-Baptiste Elias, lors de la conférence de presse.
De Cotonou, Olphyz KOUNDE
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