Une soixantaine de directeurs préfectoraux et acteurs de santé se sont retrouvés ce vendredi à Lomé en vue de la validation des indicateurs et cibles dans le cadre de l’accélération de l’élimination de la transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (é-TME) et de l’augmentation de la Prise En Charge Pédiatrique (PECP) du VIH au Togo, a constaté une journaliste de Savoir News.
L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de la santé Prof. Napo-Koura, en présence de Prof. Vincent Pitche (coordonnateur du secrétariat permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida /CNLS), de Dr Christian Mouala (directeur pays de l’ONUSIDA au Togo) et de M. Coulibaly (gestionnaire du portefeuille du Fonds Mondial au Togo).
Cette rencontre a pour objectif la diffusion et la validation des indicateurs et cibles à atteindre au niveau décentralisé dans le cadre de l’é-TME du VIH et d’une meilleure PECP à l’horizon 2017.
« La prévention de la transmission de la mère à l’enfant est une priorité pour nous et cet atelier nous permettra de voir comment accélérer les indicateurs pour repartir d’un bon pied et éliminer ce fléau dans les prochaines années », a indiqué Prof Pitche.
« Cet atelier vise à diffuser les indicateurs et cibles au niveau national, afin de faire une projection régionale et au niveau des districts sanitaires. C’est pourquoi nous nous adressons aux vrais acteurs de terrain, afin de voir comment accélérer le PTME 2014-2018″, a ajouté pour sa part Prof Napo-Koura.
Il s’agira donc au terme de cette rencontre, de définir un cadre d’évaluation périodique des indicateurs et cibles au niveau décentralisé.
Notons que le Togo fait partie des pays ayant fait des efforts considérables pour réduire la TME du VIH. Le pays est à 87% l’é-TME du VIH.
Les acteurs se mobilisent donc, afin d’atteindre à l’horizon 2020 les objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA : »90% de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable et 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral, ont une charge virale durablement supprimée ». FIN
Chrystelle MENSAH
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