Le 5ème atelier régional de mobilisation des collectifs de la société civile du secteur eau et assainissement en Afrique de l’ouest et du centre a démarré ce mardi à Lomé, rencontre de quatre jours axée sur le partage d’expériences et le renforcement des capacités sur la thématique Eau et Climat, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Les travaux ont été ouverts par M. Abdoulaye Traoré Zakari (Président du Partenariat National de l’Eau-Togo) en présence de Mme Rakiatou Ouedraogo (Coordonnatrice régionale du projet Fonds des Nations Unies pour la Démocratie) et de Mme Kristèl Malègue (Coordinatrice Coalition Eau).
Une vingtaine de collectifs de 8 pays (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo) ayant fait l’objet de l’étude d’identification des collectifs de la société civile, prennent part à cet atelier organisé par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), premier collectif des ONG et Associations œuvrant au Burkina-Faso en partenariat avec les collectifs et associations partenaires togolais.
Cette rencontre se situe dans le prolongement des ateliers précédents organisés dans le cadre du projet « Eau et Assainissement pour tous: pour une société civile forte et entendue en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Il s’agira pour ces participants, de partager les expériences de mobilisation des collectifs et les enjeux de plaidoyer Eau et Assainissement identifiés dans chaque pays.
Le rendez-vous de Lomé, leur permettra aussi de renforcer les plaidoyers menés en commun et de faire le point sur la mise en œuvre du projet « Eau et Assainissement pour tous : pour une société civile forte et entendue en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Pour Mme Rakiatou Ouedraogo, la question de l’eau et de l’assainissement est une préoccupation mondiale mais beaucoup plus une préoccupation africaine.
Depuis 2010, les Etats africains reconnaissent la nécessité de dialoguer avec tous les acteurs notamment ceux de la société civile pour faire progresser le secteur de l’eau et de l’assainissement. En effet, les collectifs de la société civile ont un rôle clé à jouer compte tenu de leurs connaissances des réalités locales.
« La mobilisation de la société civile est capitale, parce qu’elle a une place reconnue à tous les niveaux de dialogue. Mais malheureusement dans la plupart des pays, cette société civile n’a pas la capacité, l’organisation, la mobilisation nécessaire pour jouer son rôle. Toutefois, afin d’être des acteurs incontournables, organisés et crédibles face aux pouvoirs publics, ils ont besoin de renforcer leur structuration, leurs connaissances et leurs capacités d’analyse des politiques publiques du secteur pour faire progresser significativement l’accès à l’eau et à l’assainissement des populations », a-t-elle indiqué.
M. Abdoulaye Traoré Zakari a pour sa part souligné que l’état actuel du secteur de l’eau et de l’assainissement est préoccupant au niveau mondial, mais en particulier en Afrique.
« Il est nécessaire de repositionner la société civile dans la gestion de ce secteur et faire de telle sorte que tous les acteurs de la société civile qui s’intéressent au service de l’eau et de l’assainissement puissent se retrouver, se mobiliser et parler d’une seule voix pour être auprès des décideurs du secteur de l’eau et de l’assainissement au Togo », a-t-il ajouté. FIN
Abbée DJAGLO
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