Les conducteurs de taxis-motos, communément appelés « zémidjans » veulent se mobiliser pour contribuer à la sécurisation de la population, face à la situation d’insécurité observée ces derniers mois dans les grandes villes du pays.
Ils se sont retrouvés ce mardi en atelier de sensibilisation et de formation, rencontre organisée par les ministères de la sécurité et des infrastructures et des transports.
Thème développé durant cette rencontre : « La partition du conducteur de taxi-moto dans la sécurisation de la population ».
La rencontre vise notamment à impliquer davantage ces conducteurs de taxis-motos dans la lutte contre l’insécurité.
Selon François Komlanvi Agbo, porte-parole des zémidjans, l’insécurité enregistrée ces derniers temps n’épargne personne.
« Tout le monde est frappé: les populations, les conducteurs de taxi-moto, et des forces de l’ordre aussi », a-t-il souligné, précisant que l’implication des « zém » est très importante.
« Un taxi-moto transporte au moins cinquante personnes par jour. Ces zémidjans connaissent les passagers et ce sont des éléments de veille citoyenne », a-t-il relevé.
Le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehame, a reconnu le travail abattu par ces taxis-motos : « votre corporation joue un rôle très important dans le développement économique de notre pays, et le gouvernement en est conscient ».
« Je tiens à saluer votre adhésion spontanée aux actions de l’Etat », a souligné le ministre.
Précisons qu’au Togo, on dénombre plus de 300.000 zémidjans (dont plus 70.000 à Lomé, la capitale) pour la plupart de jeunes « diplômés sans emploi », selon les derniers chiffres du Collectif des organisations syndicales des taxis-moto du Togo (Costt). FIN
Junior AUREL
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