Le Club Union Africaine /Togo a organisé ce vendredi à Lomé à l’intention des jeunes étudiants, une conférence publique axée sur le thème « Comprendre l’Union africaine et son fonctionnement, partager l’agenda 2063 », a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Cette conférence a été animée par Mme Virginie Amoko Kouvahe (inspectrice générale des missions diplomatiques et consulaires et ancienne représentante du Togo auprès de l’UA).
Selon M.Kossi Assogbavi (Président du club), cette rencontre a pour objectif d’informer la jeunesse sur le fonctionnement de l’Union africaine et son agenda 2063, afin de susciter des débats et de pousser les politiques à aller vers un meilleur fonctionnement des biens. Car, force est de constater que les populations des pays membres méconnaissent l’organisation de l’Union.
Cette première rencontre à l’Université de Lomé, marque le début d’une série de séances prévues conformément aux idéaux et objectifs du club Union Africaine/section Togo.
L’oratrice a présenté dans un premier temps, une communication brève sur les différents aspects de fonctionnement et perspectives de l’UA, et ensuite sur l’agenda 2063. Selon elle, l’Union Africaine s’est dotée d’organes pertinents pour son bon fonctionnement notamment la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le conseil exécutif, le comité des représentants permanents et la commission, le Conseil de paix et de sécurité et le parlement panafricain.
A propos de l’agenda, il a été adopté lors du 24ème sommet de l’Union Africaine en 2015. Il s’agit d’un document qui reflète que dans 50 ans, l’Afrique soit une Afrique intégrée, prospère et pacifique dirigée par ses propres citoyens.
C’est à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’UA que les leaders politiques africains ont pris acte de la réalisation et des défis, mais également renouvelé leur engagement à mettre en œuvre cette vision panafricaine en approuvant un plan pour la transformation structurelle de l’Afrique répondant à ses aspirations.
« Nous voulons une Afrique prospère portée par une croissance inclusive et le développement durable, un continent intégré, politiquement uni porté par des idéaux du panafricanisme et la vision de la renaissance africaine, une Afrique dont le développement est assuré par le peuple », a-t-elle souligné.
« Le succès, la réalisation de ce rêve repose sur l’unité et la transparence, la volonté et la capacité d’évaluer les performances, de corriger les erreurs et de poursuivre sur cette lancée en accordant la priorité aux citoyens et aux principes de bonne gouvernance » a-t-elle ajouté.
Pour Mme Kouvahe, l’Afrique regorge d’importantes ressources et d’énormes opportunités d’investissements, d’importantes ressources minières et naturelles. La jeunesse est un atout non négligeable. La gestion rationnelle de ces ressources pourrait être un moteur essentiel de transformation socio-économique du continent et un jalon important pour son industrialisation. Mais cependant plusieurs défis restent à relever pour garantir cette réussite d’ici 50 ans, a-t-elle relevé.
« L’UA doit faire l’état des lieux avant d’entreprendre une planification pour les 50 ans, elle doit veiller à la paix et à la sécurité, produire et maîtriser les statistiques fiables. La capacité des Etats africains à financer l’Agenda est l’une des meilleures conditions majeures à son effectivité », a-t-elle martelé. FIN
Abbée DJAGLO
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