Le Projet de Renforcement des Capacités en matière de Stratégie de Gestion du Risque du Prix pour les Petits Cacaoculteurs en Afrique, a été officiellement lancé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), lors d’une cérémonie présidée par la Ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme Mme Bernadette Legzim-Balouki, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
M. Enselme Gouthon (Secrétaire Général du CCFCC / Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao), Dr Jean-Marc Anga (Directeur Exécutif de l’ICCO / Organisation Internationale du Cacao), M. Ambroise Karabou (PCA FUPROCAT), Dr Awou Ottéko Apédo (Préfet de Kloto), étaient également présents.
Ce lancement marque l’ouverture d’un atelier de sensibilisation sur le management du risque du prix, qui va durer trois jours, rencontre à laquelle prennent part des producteurs de cacao, des représentants des coopératives et organisations des producteurs, des exportateurs, et de la société civile, etc.
Elaboré par l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) avec l’appui technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Fonds Commun des Produits de Base (FCPB), ce projet est exécuté dans quatre pays africains (Cameroun, Nigeria, Sierra Leone, Togo).
Il vise à renforcer les capacités des coopératives de producteurs de cacao et à développer des processus et procédures pour faire face aux risques de prix du cacao et améliorer ainsi, leurs revenus agricoles.
L’Afrique occidentale fournit environ 70% de la production mondiale de cacao et 95% de cette production est assurée par les petits cacaoculteurs.
Au Togo, l’industrie cacaoyère emploie 7.683 petits producteurs et leurs organisations, une quarantaine d’acheteurs regroupés en syndicats indépendants, des acheteurs de café et de cacao et une quinzaine d’exportateurs, organisés en conseil des exportateurs de café et de cacao.
Ces cacaoculteurs sont confrontés à beaucoup de défis dont les crises et la volatilité des prix sur le marché mondial.
Selon Mme Legzim-Balouki, ce projet marque l’excellente coopération entre le gouvernement togolais et l’Organisation Internationale du Cacao et la volonté du gouvernement à promouvoir le secteur du cacao au Togo.
« La culture du cacao joue un rôle économique et social important. Elle est source de devises et constitue la principale source de revenu d’une multitude de petits producteurs dans les zones cacaoyères. De plus, la production et la récolte du cacao étant à forte intensité de main d’œuvre, l’économie cacaoyère est génératrice d’un nombre important d’emplois pour les hommes que pour les femmes », a souligné Mme Legzim -Balouki.
Pour elle, la volatilité des prix du cacao sur le marché mondial, est l’une des préoccupations majeures des acteurs du marché mondial des produits agricoles de base comme le cacao, et donc par conséquent, les petits cacaoculteurs.
Elle a invité les acteurs du secteur cacaoyer, à faire preuve de disponibilité, afin de s’approprier les acquis de cet important projet. FIN
De Kpalimé, Ahmed MAESTRO