Lionel Zinsou (PM) : « Nos religions sont une expression de notre volonté de paix (…) on ne doit pas les décrier, il faut les pratiquer »

« Nos religions sont une expression de notre volonté de paix, de notre volonté de confiance des uns envers les autres, de note volonté de tolérance, on ne peut pas les décrier, il faut les connaître. On ne doit pas les décrier, il faut les pratiquer », a affirmé ce dimanche à Savalou (environ 275 km au nord de Cotonou), le Premier ministre béninois Lionel Zinsou.

Savalou a abrité ce dimanche les manifestations officielles de la 21è édition de la fête des religions endogènes.

Instituée en 1994 par l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, la fête des religions endogènes est célébrée chaque 10 janvier et rassemble plusieurs milliers d’adeptes du vaudou, venus des quatre coins du monde entier.

Pour cette édition, c’est la place du Panthéon de la résistance au Panafricanisme dans le village de Soglogbo Sovidji (commune de Savalou, département des Collines), qui a accueilli les manifestations officielles.

« Nous devons moderniser, mais préserver nos traditions. La fête des religions endogènes est une fête de paix que la République honore, parce que nos cultes sont nos traditions, et pour demain, elles sont notre paix », a souligné le Premier ministre, coiffé d’un bonnet traditionnel, frappé de la mention +Dah Zinsou+.

C’est sous la coupole des têtes couronnées, des gardiens de la tradition, des sages, notables venus de toutes les régions du pays que se sont déroulées les festivités.

Les ministres Komi Koutché (des finances) et Paul Hounkpè (de la culture) étaient aussi présents. René Zinsou, le père du Premier ministre était également à la tribune.

Une panoplie d’adeptes de divinités adorées, ont fait le déplacement de Soglogbo Sovidji. Parmi les divinités présentes: Hêviôsô, Dan, Mami, Sakpata, Lêgba, Gou et bien d’autres.

Cette 21è édition de la fête des religions endogènes est placée sous le signe de la paix et de la bonne cohésion, en raison de la période très sensible que traverse le Bénin.

Les béninois se préparent à aller aux urnes le 28 février pour élire un nouveau président. Le président Boni Yayi qui boucle dix années à la tête du pays, ne pourra plus se représenter. Les adeptes vaudou ont prié pour le bon déroulement de ce scrutin. FIN

En Photo: Lionel Zinsou, ce 10 janvier 2016 à Savalou.

De Cotonou, Olphyz KOUNDE/Rédaction

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