Quinze femmes guéries de fistule obstétricale en 2014 et venues de six préfectures (Ogou, Amou, Anié, Est Mono, Akébou et Tohoun) ont reçu mardi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), de kits d’intrants et d’enveloppes financières, dons de l’Association Odjougbo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette action menée par l’Association Odjougbo (basée à Atakpamé) a été rendue possible, grâce à l’appui financier du gouvernement togolais, du Programme des Nations Unies pour la Population(UNFPA) et de Santé Solidarité et Développement(SSD).
Chaque femme a reçu un kit comprenant d’intrants d’une valeur de 100.000 F.CFA et une enveloppe financière de 40.000 F.CFA.
La cérémonie s’est déroulée en présence des directeurs régionaux des services déconcentrés, des responsables d’Ongs et Associations.
Mme Dovonon A.Victoire (Chargé de programme Genre et Droits Humains (UNFPA/Togo), a félicité ces femmes jadis rejetées parfois par leurs époux, enfants et communautés. Elle les a conviées à tout mettre en œuvre pour retrouver le sourire à travers les activités génératrices de revenus qu’elles vont entreprendre.
Pour Mme Kobonon-Odah Akuavi (Coordinatrice de l’ONG Odjougbo), cette œuvre humanitaire vise à permettre à ces femmes de démarrer des activités génératrices de revenus, ce qui leur permettra de se prendre en charge.
Précisons que la fistule obstétricale est une perforation de la paroi du vagin. Elle survient souvent après un accouchement difficile. C’est un trou qui se forme entre le vagin et la vessie (fistule vésico-vaginale) ou entre le vagin, la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale), quand le travail a trop duré au cours d’un accouchement.
De nos jours, les femmes et les filles atteintes d’une fistule comptent parmi les êtres les plus marginalisés et négligés, et la persistance de la fistule illustre durement de graves inégalités et le déni des droits et de la dignité. FIN
En Photo: Vue des femmes bénéficiaires
D’Atakpamé, Edouard KAM
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