Pour mieux faire avancer les droits des femmes en Afrique de l’Ouest, une vingtaine de femmes membres du bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest du +Women In Law and Developement in Africa/ Femmes, Droit et Développement en Afrique (WILDAF) ont entamé ce lundi à Lomé, trois jours de conclave , afin d’adopter des documents stratégiques 2016-2020, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Etaient présents à cette cérémonie d’ouverture : Mme Brigitte KafuiAdjamagbo- Johnson (coordinatrice régionale de Wildaf/Afrique de l’ouest), Mme Dorcas Coker Appiah (Présidente du Conseil d’administration de Wildaf) et des représentants des ministères de l’action sociale et de l’économie.
Venues de neuf pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Liberia, Nigeria, Sénégal, Togo), ces femmes tenteront de planifier leurs actions pour la période 2016/2020 dans le but de répondre aux aspirations des femmes et des filles de la sous-région, afin d’apporter leurs contributions pour la mise en œuvre effective du programme développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
Pour Mme Brigitte Adjamagbo Johnson, cette rencontre se tient à un tournant important dans les efforts de la communauté internationale pour bâtir un monde meilleur pour les femmes et les hommes du continent africain et du monde.
L’enjeu est de taille, car malgré les progrès accomplis, trop de femmes et de filles voient encore au quotidien leurs droits violés.
« Si l’adoption des cadres de développement mondial et africain laisse présager de lendemains meilleurs, nous devons reconnaître en même temps qu’il y a de défis à relever pour la mise en œuvre des engagements pris par les dirigeants. L’un de ces défis concerne le financement des actions concrètes qui doivent être mises en œuvre », a-t-elle indiqué.
« Wildaf a adopté plusieurs planifications stratégiques quinquennales depuis sa création et a mené plusieurs actions aux niveaux local, national, régional et international afin de promouvoir les droits des femmes de la sous-région Afrique de l’Ouest.
La dernière planification 2011/2015 du réseau s’articule autour plusieurs axes notamment la protection des droits de la femme, le renforcement de capacités de la société civile et membres pour influencer les politiques et pratiques favorisant les femmes « , a souligné Mme Adjamagbo-Johnson.
Rappelons que Wildaf est un réseau régional de droits des femmes en lien avec le développement créé en 1990 à Hararé.
Elle a la particularité d’être à la fois une ONG d’intervention de terrain et d’influence auprès des femmes et des institutions.
En Afrique de l’Ouest, le réseau présent dans 10 pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Nigéria, Sénégal et Togo) enregistre plus de 500 membres organisationnels et, dispose de points focaux dans 5 autres pays de la sous-région (Mauritanie, Niger, Sierra Leone, Gambie et Cap Vert). FIN
Abbée DJAGLO
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