La Conférence de Paris sur le changement climatique (COP 21) a officiellement démarré ce lundi au Bourget, près de Paris, en présence de plus de 150 chefs d’Etats et de gouvernement dont le président togolais Faure Gnassingbé.
Ce dernier avait foulé le sol français dimanche, en provenance de Lomé.
Au cours de ce sommet, un accord « universel et contraignant » sera signé par tous les Etats participants, afin de limiter le réchauffement climatique de la terre en deçà de 2°C.
+COP21+ fait suite à la +COP20+ de Lima qui a confirmé que tous les pays veulent aboutir à un accord universel sur le climat à Paris.
L’objectif est de créer une « Alliance de Paris » qui réponde aux défis du changement climatique. Concrètement, il s’agit de (i) contenir le réchauffement global sous les 2°C en atténuant les émissions de gaz à effet de serre et (ii) d’adapter nos sociétés aux dérèglements climatiques et promouvoir un développement sobre en carbone.
« Jamais l’enjeu d’une réunion internationale n’avait été aussi élevé, car il s’agit de l’avenir de la planète, de la vie », a déclaré à l’ouverture des travaux, le président français François Hollande.
Le succès de ce rendez-vous dépendra de la définition d’une trajectoire crédible permettant de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés, voire même 1,5 degrés, a-t-il souligné.
Les interventions des leaders politiques du monde débutent cette après-midi. Le président togolais Faure Gnassingbé doit prendre la parole après les discours du roi Mohamed VI du Maroc, du président américain Barack Obama, de John Dramani Mahama du Ghana.
Précisons que la conférence Paris est l’une des plus grandes conférences internationales sur le climat jamais organisée. L’enjeu est majeur : prévenir un dérèglement climatique qui menacerait nos sociétés et nos économies. La rencontre devra adopter un accord international qui posera le cadre d’une transition vers des économies bas-carbone.
L’une des grandes nouveautés de la rencontre de Paris est la possibilité pour chaque Etat, de préparer ses « Contributions Prévues Déterminées au niveau National » (CPDN). Les pays africains d’une seule voix au-delà des CPDN, veulent un accord inclusif, ambitieux et équitable. FIN
En Photo: Faure Gnassingbé (au milieu) à l’ouverture du sommet
Junior AUREL
www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H