Une deuxième journée a été consacrée à l’agriculture togolaise ce vendredi sur le site de la 12ème foire internationale de Lomé, célébration au cours de laquelle une conférence-débat a été animée autour du thème « Entreprenariat agricole : quelle stratégie de financement pour la promotion et l’insertion des jeunes dans l’agriculture ».
A travers les différents panels animés durant cette conférence-débat, il a été démontré que l’entreprenariat agricole souffre de certains maux surtout le manque de financement. Deux importants outils permettent aujourd’hui de promouvoir le secteur agricole, a retenu l’assistance.
« Un premier outil pour promouvoir l’agriculture au Togo est qu’il est important d’adapter à chaque marché, un produit spécifique demandé par ce marché afin que les produits puissent atteindre les marchés ciblés. Donc aujourd’hui pour promouvoir l’agriculture, il faut faire la promotion des chaînes de valeurs à travers des relations gagnant-gagnant. La promotion des chaînes de valeurs permettra d’augmenter le revenu du producteur, permettra à tous les acteurs de gagner dans une confiance totale et de créer plus d’emplois et de réduire plus de disparité », a indiqué M. Kodjo Agbegnido l’un des panélistes.
Un second outil : celui qui fait du producteur un entrepreneur qui comprend que son champ est une entreprise. C’est l’outil allemand pour promouvoir l’agriculture développé par la coopérative allemande. Il permet aux producteurs de devenir des entrepreneurs.
Ainsi, le producteur connaît le marché et fait ses calculs économiques. Il sait ce qu’il gagne et ce qu’il perd et connaît la personne avec qui il fait le business, a-t-il indiqué.
Il est donc important pour les jeunes entrepreneurs agricoles togolais d’utiliser ces deux importants outils pour promouvoir le secteur agricole au Togo.
Moteur principal de l’économie nationale par rapport à sa contribution au Produit Intérieur Brut évaluée à 42% en 2007, l’agriculture togolaise fournit plus de 20% des recettes d’exportation et emploie 75% de la population active.
Les principaux produits de rente, notamment le coton, le cacao, le café contribuent à hauteur de 9% en moyenne au PIB agricole alors que les produits vivriers restent le principal sous secteur de l’économie agricole nationale et représentent 69% du PIB agricole brut du pays. FIN
Abbée DJAGLO/ Chrystelle MENSAH
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