Le gouvernement béninois a condamné samedi soir, un « carnage lâche » à Paris où une vague d’attaques a été perpétrées faisant au moins 129 morts et 352 blessés dont 99 en « urgence absolue », selon un bilan provisoire.
« Notre peuple se tient ne ce moment particulièrement difficile, aux côtés du peuple français et partage sa douleur, mais aussi sa détermination résolue à combattre cette barbarie qui étend ses tentacules sur toute la planète. Nous espérons que les auteurs et complices de ce carnage lâche seront appréhendés et mis hors d’état de nuire », souligne le gouvernement dans un communiqué à l’issue d’un Conseil extraordinaire des ministres.
Le gouvernement béninois « apporte tout son soutien et sa solidarité au peuple de France et à son gouvernement ».
« Le Bénin présente ses condoléances et toute sa compassion aux familles éplorées et est prête à renforcer avec le gouvernement français, la lutte internationale contre le terrorisme dont la France est incontestablement l’un des leaders », précise le communiqué lu à la télévision nationale.
Une journée de deuil national a été décrétée à compter de lundi 16 novembre, « en la mémoire des victimes tombées sous les coups du terrorisme dans notre sous-région, le monde et en particulier celles françaises du vendredi ».
Le président français a accusé samedi le groupe Etat islamique (EI) d’être responsable de cette vague d’attaques. Ce dernier a décrété un deuil national de trois jours.
Précisons que ces attaques surviennent dix mois après les attentats djihadistes de janvier contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris, qui avaient fait 17 morts, et ont été suivis de plusieurs autres attaques ou tentatives. La dernière en date s’était produite le 21 août à bord d’un train à grande vitesse Thalys entre Bruxelles et Paris. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON
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