Une cinquantaine de représentants des sociétés cotonnières, firmes et fournisseurs des intrants agricoles ainsi que les acteurs impliqués dans la production et la promotion du coton africain ont entamé ce jeudi à Baguida (environ une dizaine de kilomètres de Lomé), deux jours de conclave, en vue d’évaluer les impacts de la fertilité des sols sur la production ces dix dernières années, a constaté une journaliste de Savoir News.
L’ouverture des travaux a été présidée par M. Prosper Kumi, trésorier de l’Association Cotonnière Africaine (ACA) en présence de M. Adéyèmi Fahala, secrétaire permanent de ladite Association.
M. Agbélenko Adjanor, directeur de soutien à la production de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), était aussi présent.
Initié par l’ACA en partenariat avec la NSCT, ce conclave est une rencontre bilan de l’impact des différentes propositions et approches retenues en 2005 par ces experts en vue d’améliorer la fertilité des sols et d’augmenter la productivité de la filière cotonnière africaine.
Cette rencontre a donc retenu pour thème : « Fertilité des sols, fertilisation et biotechnologie dans les pays ACA: impact sur la productivité des dix dernières années ».
A travers cette réunion, ces acteurs auront à faire un tour d’horizon sur les différentes stratégies qui ont été mise en œuvre et leurs impacts positifs ou négatifs.
« Depuis sa création, l’ACA organise des ateliers techniques pour réfléchir sur les voies et moyens pour améliorer la productivité du coton en Afrique. Cet atelier que nous avons organisé est une petite évaluation des efforts et actions que nous avons mis en œuvre », a indiqué M. Fahala.
Cette rencontre sera donc animée par plusieurs panels relatifs à la fertilité et à la fertilisation des sols. Les échanges porteront aussi sur la pertinence de la biotechnologie pour améliorer la productivité du coton.
Les différents pays qui participent à ce conclave devront également présenter à tour de rôle, des panels sur leur productivité de coton, afin de dégager des pistes de réflexion et de résolutions pour une amélioration plus accrue du coton africain.
Il est à noter que le Togo a réalisé d’importants progrès, afin d’améliorer sa production cotonnière grâce à la mise au point d’une nouvelle formule d’engrais actualisée dans plusieurs états africains. La production est passée de 27.000 tonnes en 2009 à 114.000 tonnes en 2014.
Rappelons que l’ACA a été créé en juin 2002 à Abidjan. Basée à Cotonou, cette Association a pour mission d’assurer la défense et la promotion du coton africain dans le respect des règles du commerce international en contribuant à améliorer la productivité, la qualité, la compétitivité et la valorisation du coton africain dans une perspective de développement durable. FIN
Chrystelle MENSAH
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