Une délégation de la commune de Kpalimé et de l’Association pour le Développement du Jumelage Kpalimé-Bressuire (ADJKB) en tournée de sensibilisation dans les quartiers depuis le 25 octobre a échangé ce jeudi, avec les populations du quartier de Noumétoukondji à Kpalimé (120 km au nord de Lomé) pour leur expliquer le contenu de l’arrêté municipal portant réglementation de la gestion des déchets urbains, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette campagne de sensibilisation prendra fin le 18 novembre prochain.
L’objectif de ce périple est de susciter l’adhésion de la population à la démarche de la Mairie et de solliciter son concours pour l’application effective des dispositions de cet arrêté.
Cet arrêté, pris en application des dispositions générales légales relatives à la protection de l’environnement, réglemente la gestion et le traitement des déchets sur le territoire de la commune de Kpalimé. Les dispositions du présent arrêté s’appliquent à tous les producteurs de déchets visés dans le périmètre communal.
La séance du quartier de Noumétoukondji a été animée par M. Fiadjigbé Kokou Elewossi (chargé de projet à la Mairie de Kpalimé), Mme Awovi Seemanu (conseillère municipale) et M. Atcha Wolou (chargé de l’assainissement).
M.Degboevi Koffi Mawuli, président de l’ADJKB, était également présent. Pour les orateurs, la gestion des déchets est un service public, elle relève de la compétence de la commune. Pour sa gestion, la commune a délégué l’accomplissement du service d’enlèvement et d’élimination des déchets à des structures privées de collecte, d’enlèvement, de traitement et d’élimination des déchets.
Au terme d’un contrat signé entre les structures délégataires et la Mairie de Kpalimé, ces structures doivent s’engager à ramasser les ordures ménagères et celles issues des transformations artisanales et industrielles, du commerce et de l’agriculture contre une taxes d’enlèvement des déchets dont le montant est fixé par arrêté suivant la taille du ménage, de la concession ou de l’habitat, ont-ils souligné.
Alors, chaque usager est tenu de souscrire à un contrat de ramassage auprès de la commune ou auprès de l’une des structures agréées en cas de délégation de compétences, pour l’enlèvement de ses déchets, suivant la tarification correspondante à leur catégorie et à leurs caractéristiques.
A terme, l’usager doit s’acquitter de la taxe de service de salubrité à l’échéance spécifiée, auprès des services municipaux ou auprès des structures de collecte agréées.
« Le contrôle sera assuré par les services techniques de la Mairie et de l’Etat : la police, la direction préfectorale de la Santé et de l’Environnement, le service vétérinaire et les autres structures ayant l’expertise en la matière », ont souligné ces orateurs.
Les contentieux liés à la gestion des déchets seront réglés en premier ressort par voie de conciliation auprès des services techniques de la Mairie en collaboration avec les acteurs locaux et les sanctions en cas d’infractions aux dispositions de l’arrêté sont : le rappel à l’ordre, l’avertissement et l’amende.
Les voies de recours sont le recours auprès du conseil municipal ou auprès du tribunal en dernier ressort. FIN
De Kpalimé, Yao DJANTE
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