Une réunion de « prise de contact » de « haut niveau » des organes de pilotage de l’organisation du sommet de l’Union Africaine (UA) sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement en Afrique, s’est déroulée ce mercredi à Lomé, rencontre présidée par le Premier ministre Sélom Komi Klassou, a constaté l’Agence Savoir News.
Plusieurs ministres et différents acteurs impliqués dans l’organisation de ce sommet, ont pris part à cette rencontre qui a pour objectif principal de relancer de l’organisation dudit sommet, conformément aux instructions données par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Initialement prévu pour ce mois de novembre, ce sommet est reporté au premier trimestre de l’année prochaine, en raison du retard dans les travaux de réfection de l’Hôtel 2 Février, devant abriter les assises.
La rencontre de ce mercredi a également permis aux participants de réfléchir sur la périodicité d’un tel contact, en vue d’un meilleur suivi à tous les niveaux afin que le sommet se déroule dans de « bonnes conditions ».
Ainsi, durant les discussions, les participants ont procédé à une revue des organes de pilotage du sommet conformément à l’arrêté du 13 octobre 2015.
Précisons qu’au moins 4.500 invités sont attendus au sommet de Lomé qui a pour objectif de définir une stratégie commune de lutte contre l’insécurité maritime en Afrique et promouvoir l’économie bleue marine.
Le grand enjeu de cette rencontre : l’adoption de la charte de Lomé. Une fois adoptée dans la capitale togolaise, cette charte sera soumise au Conseil de sécurité de l’ONU.
Les débats tourneront notamment autour de deux grandes thématiques, selon un projet d’ordre du jour : « Coopération régionale et internationale pour la sécurité maritime » (la piraterie maritime, la pêche illicite et les trafics illicites de tout genre transitant en mer) et « Sécurité maritime et développement » (la préservation de l’environnement marin et la mer comme facteur de développement).
Rappelons que le choix porté sur Lomé pour abriter ce sommet s’explique par le fait que le Togo avait inscrit, à l’ordre du jour de la 23ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Malabo (Guinée Equatoriale), le point sur la piraterie maritime.
Cette proposition a été très favorablement accueillie par la Conférence, qui a perçu la proposition togolaise comme étant le premier acte concret entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la Décision sur la stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 (Stratégie AIM 2050). FIN
Edem Etonam EKUE
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