Le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a organisé dimanche à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé), une conférence-débats sur le thème « contribution des jeunes dans la promotion des droits de la femme », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initiée dans le cadre de la journée africaine de la jeunesse, célébrée chaque 1er novembre, cette conférence-débat a permis de sensibiliser les jeunes scolaires et extra-scolaires de la ville de Dapaong sur leurs droits et la contribution qu’ils peuvent apporter pour promouvoir les droits des jeunes femmes.
Dans son exposé, le responsable régional de la promotion de la femme dans les Savanes, Koudjalé Georges, a d’entrée défini les droits de l’homme comme un ensemble de prérogatives dont peut bénéficier, n’importe quel individu.
Il a insisté sur les droits des femmes soulignant que la culture et les traditions peuvent contribuer à restreindre l’exercice de leurs droits fondamentaux entre autre : le droit à l’intégrité et à l’autonomie corporelle, les droits civiques, le droit au mariage, le droit à l’éducation, le droit de travailler.
Pour pallier à toutes ces restrictions a, poursuivi M. Koudjalé Georges, le gouvernement togolais a ratifié plusieurs textes juridiques.
Il a fait remarquer que pour une contribution efficace à la promotion des droits de la jeune femme, les jeunes doivent d’abord s’informer, se former et connaître les droits des filles.
« Ils doivent mener des actions de prévention, de sensibilisation de masse et surtout adopter un comportement citoyen et responsable », a-t-il conclu.
Avant cet exposé, le préfet de Tone, Tchimbiandja Douti Yendoukoa et le directeur national de la Jeunesse, Anala Arim ont appelé les jeunes à défendre et à promouvoir les droits des jeunes filles, mais aussi à accomplir leurs devoirs en participant aux activités de développement de leur milieu. FIN
Dapaong, Djibril Kérol
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