Le Togo a gagné deux places dans le rapport « Doing Business 2016 », passant de la 152e à la 150e place sur 189 économies engagées dans le classement, selon le rapport rendu public ce mardi par le Groupe Banque mondiale.
Le Togo a enregistré cette année trois réformes sur les indicateurs création d’entreprise, accès à l’électricité et commerce transfrontalier, souligne le document.
Le Togo a facilité la création d’entreprise, en réduisant les coûts de création par la suppression de la redevance perçue par l’Office Togolaise des Recettes (OTR).
Le pays a aussi réduit la durée et le nombre de procédures nécessaires pour accéder à l’électricité, notamment par la création d’un guichet unique permettant de regrouper tous les paiements en un seul, poursuit le texte.
Enfin, le Togo a facilité le commerce transfrontalier, en créant une plateforme électronique qui interconnecte plusieurs agences aussi bien pour les procédures d’importation que pour les paiements y afférents, avec pour conséquence la réduction du temps nécessaire pour les opérations d’importation.
Les réformes mises en place en Afrique Sub-saharienne représentent environ 30 pour cent des 231 réformes mondiales mises en place durant l’année passée.
La région peut également se targuer de compter la moitié des 10 économies ayant le plus amélioré le climat des affaires, soit des économies ayant mis en place au moins 3 réformes et par conséquence ayant augmenté leur classement mondial: l’Ouganda, le Kenya, la Mauritanie, le Bénin et le Sénégal.
Rappelons que dans le rapport/2015, le Togo avait gagné huit places. Le Togo faisait partie des 10 meilleurs « pays réformateurs » qui ont mis en œuvre un total de 40 réformes facilitant la pratique des affaires.
Parmi ces dix pays, figuraient cinq pays d’Afrique francophone (Bénin, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo).
Précisons que « Doing Business » est l’une des publications phares du Groupe de la Banque mondiale qui analyse les réglementations des affaires qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, y compris les phases de création, d’expansion et de clôture.
« Doing Business » ne mesure pas tous les aspects de l’environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs.
Par exemple, le rapport ne prend pas en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers.
Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement.
Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (AID), la Société financière internationale (SFI), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. FIN
Edem Etonam EKUE
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