L’atelier de finalisation et de validation des livrets de formation professionnelle élaborés selon la méthodologie +DACUM+, organisé depuis le 12 octobre dernier à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), à l’intention d’une quarantaine d’acteurs impliqués dans le développement de curricula dans la formation professionnelle venus de trois préfectures (Zio, Tchaoudjo et Kloto), a pris fin ce jeudi sur une note de « satisfaction », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Cet atelier est organisé par le Ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP), avec l’appui technique et financier de la GIZ, à travers le Programme de Formation Professionnelle et Emploi des Jeunes (ProFoPeJ).
Il vise à renforcer les compétences des participants sur les principes et les fondements de la formation par compétence et axée sur l’apprenant.
De façon spécifique, il vise à finaliser et à valider des livrets de formation professionnelle élaborés selon la méthodologie DACUM.
La cérémonie de clôture a été présidée par le Ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Géorges Kwawu Aïdam, en présence du Dr Silke Woltemann (Chef du ProFoPeJ/GIZ).
Le préfet de Kloto Dr Awou Ottéko Apédo, le Directeur de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage étaient également présents.
Ont pris part à cette formation: des consultants en méthodologie DACUM, des experts de métiers et de formateurs des centres de formations techniques et professionnelles.
La méthodologie +DACUM+ (Developping A Curriculum) a été mise au point dans les années 1960 au Canada dans le but de développer des programmes de formation à l’intention des adultes diplômés et des sans emplois dans un contexte où les entreprises manquaient de mains d’œuvre adaptés à leurs besoins.
Cette méthodologie a été adoptée officiellement en 1970 et est utilisée partout dans le monde.
+DACUM+ a commencé au Togo en 2014. Des acteurs du système de l’enseignement technique et de formation professionnelle ont été formés sur cette approche pour la maîtriser, avant de commencer par l’appliquer pour le développement de curricula de programme et outils de formation selon l’approche par les compétences dans cinq métiers qui sont : la coupe- couture, la menuiserie bois, l’électricité bâtiment, la mécanique auto à 4 roues et la mécanique auto à 2 roues.
Ces métiers ont été développés après, une charte de compétence et la matrice de compétence ont été élaborées pour le répertoire des compétences pour chaque métier. Ensuite, chaque compétence a fait l’objet d’un guide d’apprentissage et ce sont ces guides d’apprentissage qui ont été mis en commun pour élaborer des livrets de formation sur des modules qui donnent droit à une meilleure entrée sur le marché du travail.
Pour le Ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, l’atelier qui vient de se clôturer est l’un des ateliers qui ont permis de donner des éléments de formation à nos cadres et partenaires du privé.
« Cette démarche consiste à encadrer efficacement l’action de formation à la fois des enseignants et des artisans qui sont nos partenaires. Tout cela se situe dans ce que nous appelons: le système dual d’apprentissage », a expliqué Géorges Kwawu Aïdam.
« Par le système dual, les apprenants sont à la fois dans les établissements d’enseignement technique pour apprendre les aspects théoriques de leur métier, mais également sont pris en charge par les artisans dans les ateliers, pour les aspects pratiques de ces professions : C’est çà le système dual », a-t-il souligné.
Le Chef du ProFoPeJ/GIZ a quant à elle, félicité les participants pour avoir pu mettre à la disposition des acteurs du système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le livret de la formation pour l’apprentissage de type dual au Togo.
Pour Dr Woltermann, dans le cadre de la modernisation de curricula, le Togo est prêt pour entamer le démarrage du système dual coopératif. FIN
De Kpalimé, Ahmed MAESTRO
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