Une soixantaine d’acteurs impliqués dans la lutte contre le sida, venus des six régions sanitaires du Togo, ont entamé ce lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un conclave de six jours en vue d’élaborer le nouveau plan stratégique national de lutte contre le VIH (2016-2020), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Ce conclave est organisé par le Secrétariat Permanent du Conseil du Conseil National de Lutte contre le Sida (SP/CNLS), avec l’appui technique et financier de l’ONUSIDA.
L’ouverture des travaux a été présidée par le Coordonnateur du CNLS/IST Professeur Vincent Pitché, en présence du Représentant Pays de l’ONUSIDA au Togo Dr.Christian Mouala.
Prennent part à cette rencontre : les partenaires techniques et financiers, les points focaux de quelques ministères, les Directeurs régionaux de la Santé, les responsables des Organisations de la société civile, des Associations et des Confessions religieuses ainsi que ceux des entreprises.
Ce conclave vise à valider les données de l’analyse de la situation et de la réponse nationale à la riposte au VIH et à élaborer des résultats du plan stratégique national 2016-20120.
Le troisième plan stratégique national 2012-2015 est un plan stratégique national basé sur les résultats arrivés à terme à la fin de cette année.
« Nous sommes en train de finir la mise en œuvre du 3è plan stratégique 2011-2015. Il est donc important pour tous les acteurs (société civile, secteur privé, partenaires techniques et financiers) de se retrouver pour analyser ce qui a été fait et avoir un consensus sur les priorités pour démarrer le plan stratégique 2016-2020 au Togo », a souligné Professeur Vincent Pitché.
« La priorité, comme toujours : c’est la prévention. Nous devons tout faire pour que l’épidémie du VIH diminue dans le pays, notamment chez les jeunes, les femmes et les jeunes filles, mais aussi chez certains groupes clés (les professionnelles de sexes et les hommes qui entretiennent des rapports avec des hommes). Et donc il faut agir sur ces populations pour faire baisser la prévalence de VIH dans notre pays », a-t-il précisé.
Le second pilier, a poursuivi Professeur Pitché, c’est la prise en charge des personnes qui sont infectées par le VIH. Il faut favoriser la mise en route des antiretroviraux (ARV) chez ces personnes, a-t-il ajouté.
Au moins 60.000 personnes auront accès accès aux ARV au Togo, d’ici 2020. FIN
De Kpalimé, Ahmed AMESTRO
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