Le monde entier célèbre chaque 10 octobre la journée mondiale contre la peine de mort. Cette journée a été marquée par une rencontre avec les professionnels des médias, organisée par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au service de la dignité humaine (ACAT-Togo).
Thème retenu cette année : « la vindicte populaire une alternance à la peine de mort » vise à démontrer qu’il est primordial que toutes les sphères de la société luttent pour éradiquer la vindicte populaire.
Ces dernières années, l’on assiste au Togo à une montée de la vindicte populaire, les populations ne faisant plus confiance à leur justice.
Au cours de la rencontre, les journalistes ont été entretenus sur l’importance de la sensibilisation de la population, afin qu’elle comprenne les méfaits et les conséquences négatives de la poursuite d’un crime au nom de la société.
Cette conférence de presse a été également l’occasion d’interpeller le gouvernement et tous les acteurs civiles, afin qu’ils réfléchissent sur la peine de mort.
« Selon les enquêtes et les données, nous avons reconnu qu’il y a beaucoup de vindictes populaires. Nul n’a le droit de se faire justice, car la vie est sacrée », a confié Bruno Haden, Secrétaire Général de ACAT Togo, soulignant que « la vindicte populaire n’a jamais résolu un problème ».
Précisons que le Togo a adhéré au pacte international relatif aux droits civils et politiques le 24 mai 1984, mais n’a toujours pas adhéré au deuxième Protocole facultatif portant sur le Pacte International relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). FIN
Hector NAMMANGUE
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