La première rencontre des femmes et jeunes de la Fédération des partis Écologistes et Verts Région Afrique de l’Ouest a démarré ce vendredi à Lomé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Irénée Nissao Napo, Président des Verts Afrique de l’Ouest, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Étaient également présents à cette cérémonie, des cadres des partis de l’Afrique de l’Ouest et des chefs traditionnels.
Ils sont une soixantaine de femmes, de jeunes et de cadres des partis de l’Afrique de l’Ouest à participer à cette rencontre organisée par la Fédération des Partis Verts d’Afrique (FEVA) en collaboration avec la Fédération des Partis Écologistes et Verts Région Afrique de l’Ouest (FePEV-RAO) et le Parti Afrique Togo Ecologie (ATE).
Cette rencontre est axée sur plusieurs thèmes notamment l’idéologie écologiste et programmes politiques, problématique des Elections paisible et les leçons à tirer des élections générales au Nigéria, l’importance de la participation des jeunes et des femmes aux élections et le rôle des jeunes et des femmes dans la gestion-résolution et prévention des conflits ruraux en Afrique de l’Ouest.
Cette formation a pour objectif de promouvoir l’idéologie écologiste et l’écologie politique en Afrique, de faire connaître l’idéologie des écologistes aux populations, de créer un cadre d’échanges autour des questions environnementales. Elle a également pour objectif de proposer des stratégies pour une campagne électorale efficace des écologistes en Afrique.
Selon M. Napo, chaque année plus de 100 millions d’hectares, d’habitats et d’écosystèmes naturels disparaissent et des tonnes de gaz à effet de serre continuent à être libérées dans l’atmosphère.
L’urbanisation anarchique des villes africaines, l’accroissement rapide des populations, la spéculation foncière et l’intérêt grandissant des multinationale de l’agro-industrie pour l’Afrique engendrent depuis quelque temps, des phénomènes inquiétants entre autre l’accaparement des terres. Ces phénomènes menacent gravement l’équilibre de l’écosystème.
« Notre continent subit des affres des grandes puissances, des multinationales qui ne cessent de détruire et de polluer notre environnement. Aussi, nous devons également nous sentir coupables de nos actes quotidiens de destruction à des degrés différents de notre biodiversité. Il est temps que nous nous interpellions et l’une des approches pour y parvenir est la prise de conscience à travers des formations », a-t-il indiqué.
« Les organisations se forment et se consolident en période de crise, afin de défendre leurs intérêts. Oui, notre planète est en crise et c’est vous Écologistes femmes et jeunes verts qui devez apporter votre pierre à la construction de l’édifice commun, notre planète », a-t-il souligné devant les participants.
Notons qu’à la fin de cette rencontre, sortiront des organes dirigeants devant jouer le rôle de relais au niveau de la base afin de susciter davantage de débats environnementaux.
Rappelons que le cinquième rapport du Groupement Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat (GIEC) relève que les émissions de gaz à effet de serre à venir amplifieront le réchauffement et les changements climatiques à long terme. FIN
Abbée DJAGLO
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