La journée internationale de la médecine traditionnelle a été marquéece lundi à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé), par une séance de sensibilisation et une exposition de l’Association des Praticiens de la Médecine Traditionnelle des Savanes, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La journée a été animée par M. Djobo Baba, membre du bureau régional de l’Association des Praticiens de la Médecine Traditionnelle des Savanes, qui a fait l’historique de cette journée précisant que c’est une initiative prise en 2000 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Union Africaine (UA) pour promouvoir la médecine traditionnelle africaine.
Il a indiqué que plusieurs plantes médicinales et remèdes issus de notre savoir traditionnel se sont avérés efficaces surtout contre des maladies qui, aujourd’hui, constituent un véritable problème de santé publique telles que : la drépanocytose, les hépatites virales, le diabète, l’hypertension artérielle, le paludisme.
Il a plaidé pour une véritable collaboration entre les médecins et les tradipraticiens.
La journée a été ouverte par le préfet de Dapaong, Tchimbiandja Douti Yendoukoa, qui a relevé le rôle que jouent les tradipraticiens dans les services de développement en soins de santé primaire depuis les villages et hameaux les plus reculées, pour sauver les vies humaines.
Conscient de l’importance de ce rôle, a-t-il poursuivi, le gouvernement a initié divers formations diplômantes à l’endroits des tradiparaticiens illettrés ou non, afin de parer aux problèmes liés à la formation insuffisante des pratiquants. .
Il s’agit, a indiqué le préfet de Tône, de promouvoir une attitude positive et la confiance mutuelle entre les tradipraticiens et les médecins.
Il a en outre convié les tradipraticiens des Savanes au sérieux et à la vigilance, afin d’éviter l’intrusion des charlatans véreux dans la corporation.
Selon l’OMS, près de 80% des populations vivant dans les pays en développement sont tributaires de la médecine issue directement des plantes. FIN
En Photo: Le préfet de Tone (en face) écoute les explications d’un tradipraticien devant un stand de l’exposition
De Dapaong, Djibril Kérol
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