Un atelier régional de sensibilisation et d’information sur l’inventaire forestier national au Togo a regroupé jeudi à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé), autorités locales, chefs de service de l’environnement, responsables des Ongs et autres chefs traditionnels de la région des Savanes, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisé par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, cet atelier a pour but non seulement de partager avec toutes les parties prenantes de la région des Savanes, les informations liées à cet inventaire, mais aussi, les travaux de terrain à réaliser dans la région, et la contribution des populations locales pour la bonne exécution de ce programme.
Cet inventaire national, premier du genre au Togo, sera mis en œuvre avec l’appui de l’Allemagne à travers la GIZ, dans le cadre du Programme d’appui à la Réduction des Emissions liées au Déboisement et à la Dégradation des Forêts et la Réhabilitation des Forêts au Togo, (ProREDD).
Il a pour objectif de mettre à la disposition des autorités togolaises, des données quantitatives et qualitatives de base sur les forêts naturelles, les plantations et les arbres hors forêts dans le domaine forestier de l’Etat, des collectivités territoriales et celui des particuliers pour la mise en place d’une gestion durable des ressources forestières.
Autorités locales, chefs de service de l’environnement, responsables des Ongs et autres chefs traditionnels de la région des Savanes ont à l’issue de cette rencontre, fait des recommandations pour la réussite de cet inventaire dans la région, entre autre, la diffusion du message dans les langues locales sur les médias, la mise à la disposition des préfets de la liste des villages où se trouvent les placettes dans les Savanes.
L’atelier a été ouvert par le préfet de Tone, Tchimbiandja Douti Yendoukoa, qui a, au nom de ses collègues des Savanes, souligné que cet ambitieux projet du gouvernement de voir 30% du territoire togolais recouvert de végétation, ne peut être une réalité sans une prise de conscience individuelle.
Il a réitéré son engagement et celui de ses collègues à accompagner le projet pour des résultats probants.
Le chef du programme ProREDD+, Andréas Schleenbaecker, a pour sa part insisté sur l’importance de cet inventaire qui est une étape primordiale permettant non seulement de savoir l’état exact et détaillé des forêts au Togo, mais aussi de disposer d’une base de données pour le suivi et l’évaluation.
Le Togo, depuis les 10 dernières années, connaît un taux de déforestation très élevée de 5,1% selon de récentes estimations. FIN
De Dapaong, Djibril Kérol
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