Réunis en atelier régional mercredi dernier à Lomé sur l’accès universel aux services de Santé Sexuelle et de Reproduction (SRR) basé sur les droits afin d’identifier les stratégies pour relever les défis et gérer les goulots d’étranglement qui empêchent l’intégration du planning familial aux services de santé maternelle, les experts en santé venus de l’Afrique de l’Ouest et du centre se sont séparés vendredi soir après avoir formulé une série de recommandations, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La cérémonie de clôture présidée par le Colonel Trakpétima Bilaka Représentant du ministère de la santé et de la protection, s’est déroulée en présence du Dr Justin Koffi Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et M. Idrassa Ouedraogo Conseiller Régional Genre.
Cette formation organisée l’UNFPA a permis à ces experts de partager l’expérience des différents pays sur l’accès universel aux SSR et aux droits de la reproduction, d’identifier les modalités pour l’intégration du planning familial dans les services de santé maternelle et infantile en utilisant le système de santé et l’approche droits de l’homme.
A l’issu de cet atelier, ils ont formulé en outre quelques recommandations à l’endroit du siège régional de l’UNFPA, des participants des différents pays, notamment faire le suivi de l’harmonisation des procédures de calcul de la part des budgets des états alloués à la santé, mettre une stratégie d’incitation des pays à contribuer au financement de la santé de la reproduction, suivre la mise en œuvre de la stratégie d’intégration au niveau régional, mener le plaidoyer pour inciter les pays n’ayant pas adopté de loi sur la SR à le faire ; ainsi qu’à mettre à jour et disséminer les documents de politique en la matière, les normes et protocole en intégrant les droits et l’accès aux services SSR.
Pour Colonel Bilaka, les stratégies identifiées au cours de cet atelier prennent en compte l’épineux problème des ressources humaines, la satisfaction des besoins en soins obstétricaux d’urgence et de soins aux nouveau-nés, la disponibilité et l’utilisation des méthodes contraceptives, l’ensemble du système de santé, du niveau central au niveau le plus périphérique, en termes d’organisation, de coordination et d’approvisionnement.
« L’engagement du gouvernement n’est rien de moins que le bien-être des populations, en rapport avec la santé maternelle et néonatale, la jouissance des droits de la reproduction pour toutes les tranches de la population » a-t-il souligné.
Dr Koffi a pour sa part remercié les participants et les a exhortés à la consolidation de ce partenariat global national qui doit également se diversifier, afin de favoriser la mise en œuvre rapide des recommandations issues des travaux, et qu’à termes se réalise entièrement et définitivement l’accès universel aux services de santé sexuelle et de reproduction sur notre continent.
Au cours de la cérémonie les experts en santé ont reçu leur attestation de fin de formation.
Abbée DJAGLO
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