1500 plants d’anacardiers ont été mis en terre ce samedi dans la forêt sacrée « Djelida » de Piyo dans le canton de Kouméa (environ 420 km au nord de Lomé), une initiative de l’association de solidarité internationale « Eau Vive » et ses partenaires, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Cette action s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la participation communautaire pour la protection de l’environnement et la restauration de la fertilité des sols ; notamment dans son volet de restauration des forêts sacrées, création des aires de mise en défens et des reboisements communautaires.
Cette action a été menée ensembles avec les Organisations non gouvernementales PADES, AJT, et CAP-EJR, partenaires de « Eau Vive » avec l’appui de l’Union européenne.
Selon M. Alain Panissi , coordonateur du projet, l’objectif visé est la protection de l’environnement et la restauration des sols ; car dans la région de la Kara, les forêts sacrées et communautaires ont été détruites par l’action humaine. « Eau vive et ses partenaires ont procédé à l’éveil des consciences des communautés en vue du renforcement du couvert végétal dans la région ».
La forêt sacrée de Djelida qui abrite habituellement plusieurs cérémonies traditionnelles est en voie de disparition, comme la plupart des forêts sacrées de la région de la Kara. Ces 1500 plants d’anacardiers ont donc été mis en terre afin de créer une zone tampon entre la forêt sacrée elle-même et le reste des terres, afin d’empêcher les villageois de continuer à exploiter des terres jusqu’ à l’intérieur de la forêt.
M. Mangamana Michael, président du comité villageois de développement (CVD) de Piyo a salué Eau- vive et ses partenaires pour cet accompagnement qui permet de restaurer cette forêt qui entre temps, regorgeait de plusieurs espèces d’animaux sauvages. « Ces anacardiers donneront des fruits qui seront commercialisés et permettront de mener d’autres activités de développement dans le village », a-t-il annoncé.
Il faut préciser que cette activité a été rendu possible grâce à l’appui de la direction régionale de l’environnement et des ressources forestières, des autorités traditionnelles et religieuses du canton de Kouméa.
Rappelons que l’association eau vive et ses partenaires (PADES, AJT, CAP-EJR) pilotent depuis 18 mois, le projet de renforcement de la participation communautaire pour la protection de l’environnement et la restauration de la fertilité des sols (PERFS). Ce projet est mis en œuvre avec l’appui financier de l’Union Européenne. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA
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