Les candidats à la présidentielle du 11 octobre au Burkina ont signé vendredi à Ouagadougou, un « code de bonne conduite » pour un scrutin « apaisé », censé tourner définitivement la page des 27 ans de règne du président déchu Blaise Compaoré.
Le « Pacte de bonne conduite » élaborée par le Conseil supérieur de la communication (CSC) qui en sera également le garant, a été signé également par les médias et la société civile, en présence du président burkinabè Michel Kafando.
« Les élections en Afrique sont parfois source de graves fractures sociales (…) ce pacte va nous permettre d’avoir un scrutin apaisé, sans violences, accepté par tous », a déclaré Nathalie Somé, la présidente du CSC.
Les candidats à l’élection présidentielle, les représentants des partis politiques prenant part au scrutin législatif qui sera organisé en même temps que la présidentielle, les délégués des médias et des organisations de la société civile, se sont engagés à « rejeter la violence sous toutes ses formes avant, pendant et après la campagne électorale ».
La presse s’est aussi engagée à réserver un traitement « impartial et équitable » aux différents candidats, et à éviter tout dénigrement.
Le dépôt des candidatures doit prendre fin vendredi à minuit.
Mis en place après la chute de Blaise Compaoré, le régime de « transition » dirigé par le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida doit prendre fin avec les élections présidentielle et législatives dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
SOURCE : AFP