Le chef de l’Etat béninois Boni Yayi a réaffirmé vendredi soir, que son pays déploiera 800 militaires pour la Force d’intervention conjointe multinationale (MNJTF), chargée de lutter contre le groupe islamiste Boko Haram qui sème la terreur au Nigeria et dans certains pays.
« C’est l’occasion pour le Bénin, notre pays, d’exprimer sa solidarité par l’envoi d’un contingent de 800 hommes aux côtés de leurs frères d’armes du Nigeria, du Cameroun et du Tchad pour combattre définitivement ces hors-la-loi », a déclaré M.Yayi dans son traditionnel discours-télévisé, la veille de la célébration du 55è anniversaire de l’indépendance du Bénin.
Selon lui, « la question sécuritaire est, en réalité, une affaire de nous tous ».
« Le contexte sécuritaire dans notre sous-région appelle de la part de notre pays, en dépit de la paix dont il jouit, une vigilance permanente de tous les citoyens », a-t-il souligné.
Le président béninois rendu hommage aux forces de l’ordre et de sécurité qui ont « payé de leur vie, l’accomplissement du devoir national ».
Au total 8.700 hommes de cinq pays (Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin) participeront à cette Force d’intervention conjointe multinationale, prévue pour être déployée au plus tard le 31 juillet.
Cette force qui sera dirigée par le général nigérian Tukur Yusuf Buratai, a son siège à N’Djamena (Tchad).
Le groupe islamiste armé Boko Haram multiplie au jour le jour, des exactions notamment dans le nord du Nigeria : Attentats-suicides, enlèvements, massacres, viols collectifs etc… Le Cameroun et le Tchad ont aussi subi ces dernières semaines, des attaques-suicides. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON
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