Acteurs préfectoraux et locaux de l’action sociale de Kara (environ 420 km au nord de Lomé), ont été formés ce mardi sur les mécanismes de mise en œuvre du projet +Transfert monétaire+ et les outils de communication nécessaires à l’éducation et à la sensibilisation des populations bénéficiaires dudit projet, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
L’objectif de la formation est de renforcer les capacités opérationnelles de ces acteurs impliqués dans le processus d’intensification des transferts monétaires sous financement.
Pour Mme Bénédicte Gnansa, Directrice de l’assistance à l’enfant au ministère de l’action sociale et formatrice, « le projet transfert monétaire a été étendu à d’autres préfectures de la région de la Kara, et ce sont les acteurs des préfectures de cette seconde phase qui sont formés pour être mieux outillés sur leur rôle et responsabilités par rapport au projet ».
« Les participants à cette formation, devront maîtriser leur rôle et l’assumer valablement sur le terrain », a-t-elle souligné.
Les acteurs préfectoraux et locaux de l’action sociale des autres préfectures concernées, seront également formés du 3 au 7 août 2015 à Kara.
Rappelons que le projet « Transfert monétaire » entend prévenir la malnutrition chez les enfants de 0 à 24 mois et d’assurer la prise en charge de ceux de 25 à 59 mois atteints de malnutrition aiguë ou sévère. La phase pilote de ce projet se déroule dans les régions de la Kara et des Savanes.
Ce projet vise également à soutenir les femmes enceintes. Démarré en septembre 2014, le programme s’étend sur 317 villages pour une durée de trois ans.
Il est financé à hauteur de 4 ,525 milliards de FCFA dont 2, 275 milliards par la Banque Mondiale et 2,250 milliards par le gouvernement togolais. Au moins 21.500 enfants et femmes enceintes devront bénéficier de ce projet au terme de cette année.
Déjà en 2014, le projet « Transfert monétaire » a fait un peu plus de 12.000 bénéficiaires dont certains ont témoigné de ses bienfaits devant le chef de l’Etat en janvier dernier à Landa.
Il s’agit d’octroyer mensuellement la somme de 5.000 F.CFA aux femmes enceintes d’au moins trois mois, aux mères et tuteurs d’enfants de 0 à 24 mois et aux mères et tuteurs d’enfants malnutris de 25 à 59 mois, afin de leur permettre de mieux nourrir leurs enfants. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA/ Rédaction
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