Une cinquantaine de Partenaires Techniques et Financiers et des Coordonnateurs de Projets relevant des secteurs de l’environnement et de l’agriculture au Togo ont entamé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un conclave de quatre jours, rencontre qui leur permettra de mutualiser les actions en vue de contribuer à une meilleure coordination et une meilleure capitalisation des interventions dans les thématiques de foresterie, de changement climatique et de gestion durable des terres, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Axée sur le thème : « La synergie des actions pour l’efficacité des interventions », cette rencontre qui fait suite à celle tenue le 11 mars dernier à Atakpamé, est organisée par le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale à travers le projet « Gestion Intégré des Catastrophes et des Terres (PGICT) ».
Ce conclave vise à contribuer à une meilleure coordination, un meilleur suivi et une meilleure capitalisation à travers une mise en cohérence des actions engagées en matière de gestion de l’environnement et des ressources forestières au Togo.
Prennent part à cette rencontre: Des représentants des Partenaires Techniques et Financiers (Banque Mondiale, PNUD, FAO, UE, BAD, GIZ, AFD, BOAD, Allemagne, SCAC) et de la Société Civile et les Coordonnateurs des 13 projets en cours d’exécution dans les secteurs de l’environnement et de l’agriculture au Togo.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de l’Inspection des Ressources Forestières Folly Dziwonou (représentant le ministre de l’environnement), en présence de Gnronfoun Koffi (Directeurs des Ressources Forestières), Dr Koffi Hounkpé (Représentant du Représentant Résident de la Banque Mondiale au Togo).
Le Coordonnateur du projet PGICT Amidou Morou et le Secrétaire général de la préfecture de Kloto Sogoyou Békéyi, étaient également présents.
Dans son allocution, le Directeur de l’Inspection des Ressources Forestières a témoigné la gratitude et la renaissance du gouvernement togolais à tous les partenaires techniques et financiers, surtout à la Banque Mondiale pour leurs appuis multiformes.
« Le grand défi qui reste à relever est sans nul doute la capitalisation des résultats de chacun de ces projets, dans le cadre de l’efficacité de l’aide et la synergie des actions. Cette rencontre revêt donc une importance capitale, en ce sens qu’au terme des travaux, les experts que vous êtes dans le domaine, serez en mesure de mieux orienter les décideurs sur ce qui est fait et les défis à venir en matière de mobilisation des ressources dans le domaine de l’environnement », a-t-il souligné.
Le Coordonnateur du projet PGICT, a pour sa part adressé les vives félicitations de son institution au ministère de l’environnement et des ressources forestières, pour avoir pris l’initiative d’organiser cette rencontre qui traduit la volonté du gouvernement togolais de rationner les interventions sur le terrain, tout en optimisant l’utilisation des ressources disponibles.
« Les départements de l’agriculture et de l’environnement exécutent pas mal d’activités liées au reboisement, à la gestion durable des terres et à la prise en compte des questions de changements climatiques. Au même moment de l’environnement, il y a les directions générales et centrales qui exécutent aussi des activités pour lesquelles nous avons besoin de faire le point pour nous assurer qu’il n’y a pas de doublons », a indiqué Amidou Morou.
« Donc cette rencontre de Kpalimé nous permet de faire un parcourt de chaque projet, et nous avons compris depuis l’année passée qu’il y a eu d’autres projets dont les exécutions vont démarrer cette année. Donc il faudrait que nous nous assurons que ce ne sont pas des projets déjà pris en compte », a-t-il souligné.
Pour Représentant du Représentant Résident de la Banque Mondiale au Togo, cette rencontre de Kpalimé revêt une grande importance: « Il s’agit de faire asseoir tous les coordonnateurs autour d’une table et de se parler, de se connaitre davantage et de pouvoir se communiquer, échanger des informations et des données et permettre à ce que la complémentarité et la synergie dans les interventions puissent se mettre effectivement en place ».
Les participants ont suivi mercredi deux séries de communications relatives à la « Gestion des Ressources Forestières » et « Aux Initiatives de Gestion des Terres et de la Cartographie ». FIN
De Kpalimé, Ahmed MAESTRO
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