Les autorités togolaises ont annoncé mercredi soir, l’ouverture d’une « enquête », afin de déterminer les « circonstances et les causes exactes » de l’explosion survenue mardi après-midi à l’usine Wacem à Tabligbo, localité située à environ 85 km au nord de Lomé.
Cinq personnes sont mortes (dont un indien) et une autre grièvement blessée, dans cette explosion accidentelle.
« Le Parquet d’instance, auprès du tribunal de Tabligbo a aussitôt ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes exactes de cet accident », souligne le gouvernement dans un communiqué rendu public mercredi soir.
Le gouvernement « exhorte tous les chefs d’installation industrielle et manufacturière à offrir un cadre de sécurité optimale pour le bon déroulement de leurs activités ».
Reçu sur le plateau de la télévision nationale (TVT) — dans le journal de 20H –, le ministre de la sécurité, le colonel Yark Damehame est largement revenu sur cet accident.
Il a surtout invité les responsables des grandes unités de production, à encadrer leurs usines de dispositifs de sécurité.
« Je ne veux pas aller dans les détails, l’enquête va nous situer », a-t-il souligné.
Ce dernier a une fois encore, présenté ses condoléances aux familles éplorées, au personnel de l’usine et souhaité prompte guérison au blessé, actuellement en soins intensifs au CHU Sylvanus Olympio à Lomé.
Le drame est survenu, suite à l’explosion d’un tank (grande citerne à fuel), au-dessus duquel travaillaient six ouvriers de la société.
« Sous l’effet de la chaleur, une violente explosion s’est produite, projetant le couvercle de cette citerne et les ouvriers », a expliqué le ministre.
« Deux ouvriers ont été projetés hors de la citerne et trois se sont retrouvés à l’intérieur. Le dernier était porté disparu », a-t-il ajouté.
Les trois ouvriers coincés à l’intérieur ont été retrouvés la nuit, après plusieurs heures de recherches. Le disparu (l’indien) a été retrouvé ce mercredi aux environs de 9H.
Précisons que Wacem a démarré ces activités à Tabligbo en 1996, après avoir racheté les installations de +Ciment de l’Afrique de l’Ouest+ (CIMAO), fermé en 1984, après cinq années d’activités. Le CIMAO avait été créé par les gouvernements du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire. FIN
Junior AUREL / Ambroisine MEMEDE
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