Le rapport « Leadership féminin en Afrique de l’Ouest: barrières et opportunités » initié par Plan International ainsi que les discussions pour la mise en place des Conseils Municipaux des Jeunes, ont été officiellement lancés ce mercredi au cours d’un atelier de trois jours dans les locaux de l’Union des Communes du Togo (UCT), a constaté l’Agence Savoir News.
Le Représentant Résident de Plan International Togo, Mohamed Bah, le Président de l’UCT, Kassegné Adjonou et Edwige Pévézam Kopola, représentante du Groupe de Référence des Enfants et Jeunes de Plan Togo ont participé à la cérémonie d’ouverture dudit atelier. Des secrétaires généraux et présidents de délégations spéciales des 21 communes du Togo étaient aussi présents.
Réalisé dans les pays de l’Afrique de l’Ouest plus le Cameroun, le rapport a fait l’état des lieux de la condition féminine sur le plan politique et économique depuis la première conférence de Mexico en 1975 sur la question.
Le rapport note qu’au niveau de la prise de décisions, de plus en plus de femmes font partie des gouvernements et parlements. Le bémol se situe au niveau économique où elles ont du mal à accéder aux postes stratégiques, à gagner le même salaire que les hommes pour un même diplôme.
Le rapport a aussi prouvé que ce sont les hommes qui, dans la plupart des cas, gèrent le salaire de leurs femmes. Ce qui est un véritable frein à l’autonomisation de la femme. Le manque de confiance en soi, d’éducation et l’analphabétisme sont les quelques obstacles au Leadership féminin en Afrique de l’Ouest plus le Cameroun.
De façon générale, la plupart des programmes et projets des gouvernants concernent les jeunes. Mais peu de ces jeunes (garçons et surtout filles) sont associés, même impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces mécanismes, bref, dans la prise de décisions.
C’est fort de ce constat que Plan International Togo et l’Union des Communes du Togo s’associent pour la première fois, afin de réfléchir à la mise en place des Conseils Municipaux des Jeunes. Le rapport ayant « montré la nécessité d’appuyer les filles pour leur permettre d’être davantage présentes et entendues dans les processus et instances de décisions » au niveau local, du gouvernement, de la société civile ou du secteur privé.
« C’est un projet plein d’espoir et d’engagement citoyen », a souligné le Représentant Résident de Plan International Togo.
Les Conseils Municipaux seront « un espace de dialogue inédit », a fait remarquer le Président de l’UCT tout en précisant que ces conseils ont un double objectif: pédagogique et politique.
Ils vont renforcer également le leadership des filles, afin qu’elles soient mieux représentées dans les prises de décisions locales.
Précisons que Plan International Togo est une organisation non gouvernementale de développement communautaire centrée sur l’enfant. Il a pour principe essentiel l’inclusion, la participation et la non discrimination. FIN
NB: Photo de famille des participants à l’atelier
Anani Elom AGBOH
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