Le projet d’appui aux groupements, coopératives et jeunes entrepreneurs agricoles des préfectures d’Agou et de Kloto à l’adoption de bonnes pratiques de gestion durable des terres, initié par le Centre d’Assistance aux Démunis et Orphelins (CADO) en collaboration avec les populations locales et les services techniques déconcentrés de l’Etat, a été officiellement ce jeudi à Agou Avédzé (environ 108 km au nord de Lomé), a constaté un envoyé spécial de l’Agence Savoir News.
C’est la salle de réunion de la ferme-école agro écologique +Pensée Positives+ qui a servi de cadre à cette rencontre à la quelle ont pris part une centaine de participants notamment des groupements de femmes et mixtes, de jeunes entrepreneurs agricoles, des responsables des services techniques déconcentrés de l’Etat, des partenaires financiers, les membres de l’Ong CADO et des chefs traditionnels.
Ce projet prévu pour une durée de deux ans, et financé par la Banque Mondiale, s’inscrit dans le cadre du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT) qui est piloté conjointement par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), l’Union Européenne (UE), le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF), le Global Facility for Disaster Reduction and Recovery (GFDRR) et Terr Africa.
Il vise à créer les conditions d’une amélioration des conditions de vie et du cadre de vie des bénéficiaires à travers l’usage de bonnes pratiques de gestion durables des terres.
La cérémonie a été présidée par le Secrétaire Général de la préfecture d’Agou, Abli Aklesso Palakimwe (représentant le préfet), en présence du Directeur Régional de l’Environnement et des Ressources Forestières des Plateaux, Banagbowou Kokou et du Coordonnateur Adjoint du PGICT Espoir Komi Afenutsu.
M.Yawo Mawuna Nayo (Coordonnateur Régional AGAIB Plateaux) et M. Séna Komla Dzahini (Coordinateur Ong CADO) étaient également présents.
Selon le Secrétaire Général de la préfecture d’Agou, la mise en œuvre de ce projet est l’une des manifestations de la volonté de l’Etat togolais et des partenaires en développement de trouver des solutions définitives et durables aux différents problèmes et questions, qui se posent généralement aux populations togolaises et particulièrement au monde rural dans leur vie de tous les jours.
« La situation de l’écosystème dans les préfectures d’Agou et de Kloto est alarmante, et c’est à juste titre que ce projet contribuera à agir de manière plus humaine sur l’environnement. Ce qui d’une part, aidera les populations des zones ciblées à améliorer leurs activités agricoles et à d’autre part à participer à la régénérescence de la zone écho-floristique des deux préfectures », a-t-il précisé.
Abli Aklesso Palakimwe a invité toutes les parties prenantes plus particulièrement les bénéficiaires à mettre tout en œuvre pour faire de ce projet, une référence et une réussite sur toute l’étendue du territoire national.
Pour le Coordinateur Ong CADO, ce projet vise globalement à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales des zones ciblées, notamment Kloto et Agou.
Il s’agira de créer des sites écoles et de former les organisations paysannes sur la gestion durable des terres et surtout la limitation ou la réduction notoire des pesticides.
« Il est important de signaler que nous voulons atteindre une conscience en matière de la compatibilité entre l’agriculture et l’environnement, c’est-à-dire l’exercice agricole ne doit pas détruire l’environnement. Donc à ce titre, il y a un concept qui a été développé: c’est produire sans détruire », a souligné M. Séna Komla Dzahini.
Le Directeur Régional de l’Environnement et des Ressources Forestières des Plateaux, a pour sa part témoigné la gratitude et la reconnaissance du gouvernement togolaise aux partenaires techniques et financiers pour leur appui multiforme à toutes les Ongs, associations et organisations communautaires de base dont l’Ong CADO, porteur de sous projet PGICT.
Cette rencontre a permis aux différentes parties prenantes de connaître la philosophie, les objectifs, les résultats et les indicateurs du projet, ainsi que leur rôle et responsabilité dans la réalisation dudit projet.
Les différentes communications faites au cours des travaux, suivies de débats ont également permis aux participants de mieux apprécier les contours réels du projet et de s’armer pour leur implication effective. FIN
D’Avédjé (Agou), Ahmed MAESTRO
www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H