Les cadres de l’+Appel des patriotes+ formeront les semaines ou mois à venir leur propre formation politique, a annoncé ce lundi sur une radio privée, l’initiateur dudit Mouvement Fulbert Attisso, journaliste-écrivain.
+l’Appel des patriotes+. Lancé depuis plus d’un an, +l’Appel des patriotes+ a tout le temps prôné une réorganisation de l’opposition togolaise en vue d’une alternance en 2015. Mais les responsables de ce Mouvement, n’ont jamais réussi à rassembler l’ensemble de l’opposition, certains poids lourds n’ayant pas apprécié leur démarche.
Depuis samedi dernier, la donne a changé au sein de ce Mouvement à l’issue d’une journée de réflexion placée sous le thème : « Quel avenir pour l’Appel des patriotes, après le scrutin présidentiel de 2015 ».
« A l’issue de cette journée de réflexion, les cadres ont décidé que nous devenions un parti politique. Mais, avec la précision que ce n’est pas +l’Appel des patriotes+, qui va se transformer en parti politique », a souligné Fulbert Attisso.
« Nous avons préparé les circonstances en créant des structures successives, certaines nous ont même valu la prison, nous avons connu des déboires et des déconvenues. Si aujourd’hui, nous voulons nous engager, ce n’est que justice », a-t-il affirmé.
Selon M.Attisso, les cadres de son Mouvement ont saisi l’occasion de l’échec de l’opposition pendant 25 ans et du besoin du renouvellement générationnel de la classe politique, pour émerger.
« Il ne s’agit pas créer un parti politique pour venir grossir le rang de la centaine de formations politiques déjà sur le terrain, mais de constituer une autre voie à travers une innovation complète sur le plan du discours et sur le plan de la conception même de la lutte. Le slogan qui a été adopté, c’est : +Une autre opposition est possible », a-t-il précisé.
Rappelons que le scrutin du 25 avril dernier a été remporté par le président Faure Gnassingbé avec 58,77% des suffrages contre 35,19% pour son principal adversaire, l’opposant Jean Pierre Fabre.
Ce dernier a contesté les résultats, dénonçant de « graves irrégularités ». Mais les observateurs nationaux et internationaux, ont jugé ce scrutin apaisé, libre et transparent. FIN
Edem Etonam EKUE
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