Paris abritera en décembre prochain, une conférence internationale sur le climat (COP21), rencontre qui sera placée sous le thème : « Face aux changements climatiques : la route de Paris ».
La rencontre de Paris, fait suite à la COP20 de Lima qui a confirmé que tous les pays veulent aboutir à un accord universel sur le climat à Paris.
Ce vendredi, Stéphane Gompertz, l’Ambassadeur itinérant en charge des négociations pour la conférence internationale sur le climat (COP21) a animé une conférence-débat à l’Auditorium de l’Université de Lomé, axée sur les enjeux du rendez-vous de Paris.
Étaient présents : M. Marc Fonbaustier (Ambassadeur de France au Togo) et Pr. Kpégba (2ème vice-président de l’Université de Lomé).
Des représentants d’institutions gouvernementales, universitaires, membres de la société civile et des étudiants étaient également présents.
Organisée par l’Ambassade de France et l’Institut Français du Togo, cette conférence-débat a permis à M.Gompertz d’exposer les grands enjeux de la +COP21+ : la limitation du réchauffement climatique global à 2°C, l’adaptation nécessaire des sociétés aux dérèglements climatiques déjà constatés et le processus d’élaboration d’un accord permettant de changer notre trajectoire et de préserver la Maison commune.
Pour M. Gompertz, la conférence de Paris est fondamentale, parce qu’elle concerne tout le monde particulièrement les africains.
Que tout le monde de son côté continue de faire la sensibilisation sur l’importance du climat, parce que nous n’avons pas droit à l’échec. Et si nous échouons, les conséquences vont être épouvantables, le niveau des mers risque de monter d’un mètre jusqu’à la fin du siècle, a-t-il souligné.
« Nous pensons obtenir à cette conférence, un accord dans lequel tous les pays du monde s’engageront à agir pour maintenir l’élévation du niveau de la chaleur à 2°C, à prendre des mesures pour accompagner les mouvements et mobiliser toutes les solutions techniques pour favoriser cet engagement.
Raison pour laquelle, la France a besoin de l’aide de tous ses partenaires », a précisé M.Gompertz.
L’objectif principal est de parvenir à un accord universel et contraignant en matière d’émissions de CO2. En tant que future présidence et pays hôte, la France a la double responsabilité d’assurer des conditions de travail optimales aux participants et de faciliter les débats, en garantissant des négociations transparentes et inclusives avec l’ensemble des pays.
Concrètement, il s’agit de (i) contenir le réchauffement global sous les 2°C en atténuant les émissions de gaz à effet de serre et (ii) d’adapter nos sociétés aux dérèglements climatiques et promouvoir un développement sobre en carbone.
La conférence de Paris sera l’une des plus grandes conférences internationales sur le climat jamais organisée. L’enjeu est majeur : prévenir un dérèglement climatique qui menacerait nos sociétés et nos économies. La rencontre devra adopter un accord international qui posera le cadre d’une transition vers des économies bas-carbone.
Avec cette conférence, la volonté française est de passer d’un partage du fardeau à un partage des solutions : la France travaille à un Agenda des solutions afin de porter en amont de la conférence, un discours plus positif.
L’accord devra en effet mettre en œuvre un changement de paradigme, prenant en compte le défi climatique non comme un nécessaire « partage du fardeau » des émissions, mais également comme une opportunité de créations d’emplois et de richesses, d’invention de nouveaux modes de production et de consommation.
Rappelons que M. Gompertz a déjà visité plusieurs pays notamment l’Ethiopie, l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, le Congo Brazzaville, le Sénégal et le Ghana. FIN
En Photo: Stéphane Gompertz (au milieu) lors de la conférence
Abbée DJAGLO/ Rédaction
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