Les togolais seront aux urnes le 25 avril prochain pour la présidentielle. La campagne électorale a démarré depuis vendredi et s’achèvera le 23 avril à minuit. Dans tous les pays, cette période est très sensible au regard des enjeux. Partis politiques, société et civile et même les candidats se sont lancés ces derniers dans une campagne de sensibilisation, en vue d’un scrutin « apaisé ».
Du côté du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo), l’on veille aussi au grain, en matière du respect des droits de l’homme avant, pendant et après de ce scrutin.
Des lignes +vertes+ ont été mises à la disposition de la population pour signaler « tout cas d’atteinte ou de violation des droits de l’homme avant, pendant et après de ce scrutin ».
« Pour tout appel gratuit faites le 8000 40 40 (fixe) ou les 8203 (cellulaire) ou envoyer un SMS au numéro 2020. Services entièrement gratuits! », souligne un communiqué du bureau du HCDH-Togo.
Le Bureau du HCDH « compte sur la contribution de tous pour une élection présidentielle respectueuse des droits de l’Homme et des libertés publiques fondamentales ».
Précisons que l’agence onusienne a également décidé de déployer sur le terrain 800 observateurs des droits de l’homme (ODH).
Au total cinq candidats dont le président sortant Faure Gnassingbé (en route pour un troisième mandat) et le chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre (soutenu par le Combat pour l’Alternance Politique /CAP 2015) sont en lice pour ce scrutin à un tour. FIN
En Photo: Mme Olatokunbo Ige (Représentante du HCDH-Togo)
Ambroisine MEMEDE
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